Guide pratique de sauvegarde et de récupération sous Linux

Version française du guide pratique Linux Complete Backup and Recovery HOWTO

Denis Berhaut

Adaptation française

Guillaume Lelarge

Relecture de la version française

Jean-Philippe Guérard

Préparation de la publication de la v.f.

1.6.fr.1.0

10 octobre 2004

Historique des versions
Version 1.6.fr.1.02004-10-10DB, GL, JPG
Première adaptation française.
Version 1.62004-04-29C^2
Ajout de notes sur Knoppix, Syslinux, PPART, QtParted, quelques autres CDROM de secours, ainsi que quelques corrections. (Added Knoppix notes, Syslinux, PPART, QtParted, some other rescue CDs, and made some fixes.)
Version 1.52003-12-19C^2
Notes sur Fedora et GRUB. (Fedora and GRUB notes.)
Version 1.42003-08-17C^2
Quelques notes sur le gravage des CDROM et rajouts concernant les fichiers à exclure. (Some notes on burning CD-ROMs, and more on files to exclude.)
Version 1.32003-04-24C^2
Substitution d'une nouvelle adresse de courrier électronique et d'une URL aux anciennes. (Substituted new email address and URL for old.)
Version 1.22003-02-12C^2
Ajout de notes pour Red Hat 8.0, pour le support de FAT32, scission de la première étape des scripts de restauration, ainsi que quelques changements mineurs. Notes sur Amanda. (Added Red Hat 8.0 notes, support for FAT32, split the first stage restore scripts, and other minor changes. Notes on Amanda.)
Version 1.12002-09-10C^2
Nouveau code pour prendre en charge les partitions ext3 dans le fichier make.fdisk, ainsi qu'une note sur initrd. (New code to handle ext3 partitions in make.fdisk , and a note on initrd .)
Version 1.02002-07-24C^2
Désormais, nous utilisons la compression bz2 pour la première étape, disposons de l'option « run time » pour la vérification des blocs défectueux et avons créé un script qui exécute entièrement la première étape. (We now use bz2 compression in the first stage, have the run time option to check for bad blocks, and have a script that runs the entire first stage.)

Résumé

Imaginez une seconde que votre disque dur vient de se transformer en un palet de hockey hors de prix. Imaginez qu'après un incendie, votre ordinateur ressemble à un sujet que Salvador Dali apprécierait. Et maintenant ?

La restauration complète, que l'on appelle parfois restauration intégrale de système, est un processus consistant à remonter un ordinateur après une panne catastrophique. Pour effectuer une restauration complète, vous devez disposer de sauvegardes complètes, non seulement de vos systèmes de fichiers, mais aussi des informations sur vos partitions, ainsi que sur d'autres données. Ce guide pratique est un tutoriel qui vous montrera pas à pas comment sauvegarder un ordinateur sous Linux pour être en mesure d'effectuer une restauration intégrale de système, et comment effectuer cette restauration intégrale de système. Il comprend des scripts destinés à ces tâches.


Table des matières

Introduction
Droits d'utilisation (Copyright Information)
Limitation de Responsabilité (Disclaimers)
Nouvelles versions
Historique
Commentaires et réactions
Traductions
Tour d'horizon
Limitations
Préparation
Installation du lecteur ZIP
Création de la sauvegarde de l'étape 1
Variations sur le thème
Première étape de restauration
Démarrer tomsrtbt
Restauration
Seconde étape de la restauration
Notes spécifiques aux distributions
Fedora
Red Hat 9
Red Hat 8.0
Red Hat 7.1
Red Hat 7.0
Knoppix
Notes concernant certaines application
GRUB
Tripwire
Squid
Arkeia
Amanda
Quelques conseils pour une récupération après un désastre
Et maintenant ?
Liste de travail
Les scripts
Première étape
Deuxième étape
Scripts de sauvegarde du serveur
Ressources
A. License GNU Free Documentation
0. PREAMBULE
1. APPLICABILITY AND DEFINITIONS
2. VERBATIM COPYING
3. COPYING IN QUANTITY
4. MODIFICATIONS
5. COMBINING DOCUMENTS
6. COLLECTIONS OF DOCUMENTS
7. AGGREGATION WITH INDEPENDENT WORKS
8. TRANSLATION
9. TERMINATION
10. FUTURE REVISIONS OF THIS LICENSE
11. How to use this License for your documents

Le processus de restauration intégrale de système consiste à : installer le système d'exploitation à partir des disques du produit. installer le logiciel de sauvegarde de façon à pouvoir restaurer vos données. Restaurer vos données. Puis, il vous faudra restaurer les fonctionnalités en vérifiant vos fichiers de configuration, les droits, etc.

Le processus et les scripts décrits dans ce guide pratique sauvegarderont la réinstallation du système d'exploitation. Le processus décrit ici restaurera uniquement les sauvegardes des fichiers de l'ordinateur de production. La restauration vous rétablira votre configuration intacte, vous épargnant des heures de vérification de votre configuration et des données.

Copyright © 2001, 2002, 2003 Charles Curley pour la version originale.

Copyright © 2004 Denis Berhaut, Guillaume Lelarge, Jean-Philippe Guérard pour la version française.

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Le fait de nommer un produit ou une marque ne doit pas être considéré comme une approbation.

Naming of particular products or brands should not be seen as endorsements.

Nous vous recommandons fortement d'effectuer une sauvegarde de votre système avant une installation importante et d'effectuer des sauvegardes à intervalles réguliers. De plus, nous vous recommandons fortement d'utiliser un ordinateur expérimental dédié lorsque vous mettrez les mains dans le cambouis des matériaux de ce guide pratique, en particulier les scripts.

You are strongly recommended to take a backup of your system before major installation and backups at regular intervals. In addition, you are strongly recommended to use a sacrificial experimental computer when mucking with the material, especially the scripts, in this HOWTO.

Ce document provient de deux articles publiés à l'origine dans le Linux Journal. Je tiens à remercier le Linux Journal pour avoir modifié les droits sur ces articles, rendant la rédaction de ce guide pratique possible.

Je remercie particulièrement Joy Y Goodreau pour son excellente mise en forme du guide pratique, et David Palomares pour avoir corrigé l'orthographe du prénom de Salvador Dali.

D'autres remerciements vont à Pasi Oja-Nisula pour avoir corrigé un bogue et fourni des informations sur Knoppix.

Mettre en œuvre le processus présenté ci-dessous n'est pas facile et peut être dangereux pour vos données. Entraînez-vous avant d'en avoir besoin ! Faites comme moi et utilisez un ordinateur sacrifié d'avance. !

Dans ce guide pratique, l'ordinateur cible est un Pentium. À l'origine, la version de Red Hat 7.1 Linux serveur ou poste de travail était installée sur un disque dur IDE. Depuis, il a été mis à jour vers la Red Hat 8.0 et Fedora Core 1. L'ordinateur cible ne contient pas beaucoup de données dans la mesure où c'est une « machine sacrifiée » consacrée aux tests. En fait, je ne voulais pas tester ce processus avec un ordinateur de production et des données de production. Aussi, j'ai effectué une installation avant d'engager les tests pour être en mesure de réinstaller si j'avais besoin de retourner à une configuration connue.

[Note]N.B.

Les exemples de commandes montreront, en général, ce que j'ai dû effectuer pour récupérer le système cible. Vous utiliserez sans doute des commandes similaires, mais avec des paramètres différents. C'est à vous de vous assurer que vous dupliquez votre configuration, et non pas la configuration de l'ordinateur de test.

La procédure initiale a été mise au point dans le livre de W. Curtis Preston, Unix Backup & Recovery, O'Reilly & Associates, 1999, que j'ai approuvé dans le Linux Journal. Cependant, le livre est un peu léger en ce qui concerne les questions spécifiques, concrètes. Par exemple, quels fichiers faut-il sauvegarder ? Quelles méta données sont à conserver, et comment ?

Avant de démarrer le processus publié dans ce guide pratique, il vous faudra sauvegarder votre système à l'aide d'un outil de sauvegarde classique comme Amanda, BRU™, tar, Arkeia®ou cpio. La question suivante sera de déterminer comment exécuter l'outil qui restaurera vos données à partir d'un matériel hors d'usage.

Les utilisateurs du Red Hat Package Manager (RPM) des distributions Linux devront aussi sauver les méta données RPM en tant que parties intégrantes de leurs sauvegardes normales. Une instruction du type :

bash# rpm -Va > /etc/rpmVa.txt

dans votre script de sauvegarde vous donnera une base de comparaison du résultat à obtenir après une restauration intégrale de système.

Pour arriver à ce point, il vous faut :

  • Votre matériel remonté et de nouveau en état de marche, les composants ayant été remplacés. Le BIOS devrait être configuré correctement, y compris l'heure et la date, ainsi que les paramètres du disque dur. À ce stade, il n'y a pas de raison d'utiliser un disque dur différent.

  • Un lecteur Iomega® ZIP® sur port parallèle ou équivalent. Vous aurez besoin d'au moins 30 Mo d'espace libre.

  • Votre média de sauvegarde.

  • Un système Linux minimal pour vous permettre de lancer le logiciel de restauration.

Pour en arriver là, au moins deux étapes de sauvegarde sont nécessaires, peut-être trois. La nature exacte de ce que vous sauvegardez et à quelle étape vous sauvegardez est déterminée par votre processus de restauration. Par exemple, si vous restaurez un serveur de bandes, il se peut que vous n'ayez pas besoin du réseau pendant le processus de restauration. Donc, sauvegardez le réseau uniquement lors de vos sauvegardes habituelles.

De plus, vous restaurerez par étapes. À l'étape une, nous construisons les partitions, les systèmes de fichiers, etc. et restaurons un minimum de fichiers du disque ZIP. L'objectif de la première étape est de pouvoir initialiser un ordinateur disposant d'une connexion réseau, de lecteurs de bandes, d'un logiciel de restauration ou de tout ce qui est nécessaire pour l'étape deux.

La seconde étape si nécessaire, consiste à restaurer le logiciel de sauvegarde et les bases de données associées. Par exemple, supposons que vous utilisiez Arkeia et que vous prépariez un disque zip de restauration intégrale de système pour votre serveur de sauvegarde. Arkeia occupe énormément d'espace pour sa base de données sur les disques durs du serveur. Si vous le désirez, vous pouvez récupérer la base de données à partir des bandes. À la place, pourquoi ne pas archiver et compresser avec tar et gzip l'intégralité du répertoire arkeia (/usr/knox), et l'enregistrer sur un autre ordinateur à l'aide de nfs ou ssh ? La première étape, comme nous l'avons défini plus bas, ne comprend pas X. Vous aurez donc quelques tests à effectuer si vous désirez sauvegarder X avec votre programme de sauvegarde. Pour certains programmes de restauration, X est indispensable.

Bien sûr, si vous utilisez d'autres programmes de sauvegarde, vous aurez peut-être un travail de détective à effectuer. Vous devrez déterminer les répertoires et les fichiers nécessaires à son fonctionnement. Si vous utilisez tar, gzip, cpio, mt ou dd comme outils de sauvegarde et de restauration, ils devront être enregistrés sur votre disque ZIP et restaurés pendant la première étape décrite plus bas.

La dernière étape est une restauration intégrale à partir d'une bande ou d'un autre média. Après avoir terminé la dernière étape, vous devriez pouvoir démarrer un système entièrement restauré et opérationnel.

Ce guide pratique se limite à la création d'une sauvegarde minimum de sorte que, ayant ensuite restauré cette sauvegarde vers un nouveau matériel («  restauration intégrale de système »), vous pourrez ensuite utiliser vos sauvegardes traditionnelles pour restaurer un système totalement opérationnel. Ce guide pratique ne traite pas de vos sauvegardes traditionnelles.

Même dans ce cadre étroit, ce guide pratique n'est pas exhaustif. Vous devrez encore faire des recherches, éditer des scripts et effectuer des tests.

Les scripts présentés restaurent les données des partitions telles qu'elles sont sur le disque dur d'origine. Ce serait formidable si vous pouviez restaurer sur un ordinateur identique ou au moins un disque dur identique, mais c'est rarement le cas. Pour l'instant, il y a deux remèdes (qui prendront plus de sens après que vous ayez lu le reste du guide pratique) :

Les scripts présentés ici prennent en charge uniquement ext2fs, FAT12, FAT16 et FAT32. Vous aurez besoin d'autres outils pour sauvegarder et restaurer des systèmes de fichiers que nous n'avons pas couverts, à moins que des volontaires passionnés ne codent les scripts pour le faire. Partition Image se présente comme un candidat utile.

[Note]AVERTISSEMENT

Effectuez vos sauvegardes traditionnelles de façon régulière. Ce guide pratique est sans intérêt si vous ne le faites pas.

Fabriquez vous-même un disque de secours. J'utilise tomsrtbt. Il est bien documenté et tient sur une disquette qui comprend de nombreux outils utiles. Sa liste de discussion est active et les quelques questions que j'ai posées ont trouvé rapidement une réponse précise. J'apprécie cela dans un produit dont ma boutique peut dépendre un jour.

Ensuite, imaginez comment sauvegarder le système d'exploitation dont vous aurez besoin pour restaurer vos sauvegardes traditionnelles. J'ai suivi les conseils de Preston et j'ai utilisé un lecteur ZIP sur port parallèle. Les lecteurs contiennent à peu près 90 Mo utiles. J'ai besoin d'environ 85 Mo pour sauvegarder mon ordinateur, ce qui fait qu'un lecteur de 100 Mo peut être votre salut.

Votre sauvegarde de production étant effectuée, il est indispensable de conserver les informations de partitions pour pouvoir les reconstruire.

Le script make.fdisk recherche les informations des partitions du disque dur et les enregistre dans trois fichiers. Le premier est un script exécutable, nommé make.dev.x (où « x » est le nom du fichier de périphérique, c'est-à-dire hda). Le second est mount.dev.x, qui crée les points de montage et qui y monte les partitions nouvellement créées. Le dernier, dev.x, est constitué des commandes nécessaires à fdisk pour construire les partitions. Vous précisez quel disque dur vous désirez, pour construire les scripts associés (et donc les noms de fichiers) en nommant le fichier de périphérique associé comme argument de make.fdisk. Par exemple, sur un système IDE classique,

bash# make.fdisk /dev/hda

produit les scripts make.dev.hda, mount.dev.hda ainsi que le fichier en entrée de fdisk, dev.hda.

De plus, si make.fdisk rencontre une partition FAT, il conserve le secteur d'amorçage de la partition dans un fichier nommé dev.xy, où x est le nom de périphérique du disque (c'est-à-dire sdc, hda) et y est le numéro de la partition. Le secteur d'amorçage est le premier secteur (512 octets) de la partition. Ce secteur est restauré en même temps que les partitions sont reconstruites, dans le script make.dev.hda.

Heureusement, le prix des disques durs s'effondre presque aussi vite que la confiance du public envers les politiciens après une élection. Donc, c'est une bonne chose que les fichiers produits soient au format texte et puissent être édités manuellement. C'est la façon la plus difficile mais la plus flexible pour effectuer une reconstruction sur un plus grand disque de remplacement. (Voir la liste du carnet de route.)

Les autres méta données sont conservées dans le script save.metadata. Le script enregistre les informations de partition dans le fichier fdisk.hda à la racine du disque ZIP. C'est une bonne idée d'imprimer ce fichier ainsi que votre /etc/fstab pour avoir une copie durable au cas où vous devriez restaurer manuellement les données de la partition. Vous pouvez enregistrer une arborescence en alternant l'utilisation de deux consoles virtuelles, par le lancement de fdisk dans l'une et en affichant par la commande cat /etc/fstab ou /fdisk.hda au besoin. Cependant, pratiquer ainsi peut mener à l'erreur.

Vous voudrez aussi conserver les fichiers se rapportant à votre méthode de restauration. Par exemple, si vous utilisez nfs pour sauvegarder vos données, vous devrez conserver hosts.allow, hosts.deny, exports, etc. De même, si vous utilisez un processus de restauration adossé au réseau comme Amanda ou Quick Restore, il vous faudra conserver les fichiers de configuration réseau tels que HOSTNAME, hosts, etc., ainsi que l'arborescence logicielle qui s'y rapporte.

La façon la plus simple de régler ces questions ainsi que d'autres similaires est de conserver l'intégralité du répertoire etc.

Il est impossible à un lecteur ZIP de 100 Mo de contenir à lui tout seul l'installation d'une distribution moderne d'un serveur Linux. Nous ne pouvons pas conserver l'ensemble du zinzin. Il nous faut être bien plus sélectifs. De quels fichiers avons-nous besoin ?

  • Le répertoire /boot.

  • Le répertoire /etc et ses sous-répertoires.

  • Les répertoires nécessaires au moment du démarrage.

  • Les fichiers de périphériques dans /dev.

Pour déterminer les répertoires nécessaires au démarrage, il nous faut regarder dans le fichier d'initialisation du démarrage /etc/rc.sysinit. Il détermine son propre chemin ainsi :

PATH=/bin:/sbin:/usr/bin:/usr/sbin
export PATH

Les essais et les erreurs ont indiqué que nous avons besoin d'autres répertoires, tels que /dev. Sous Linux, vous ne pouvez pas faire grand-chose sans les fichiers de périphériques.

Lorsque vous lirez le script save.metadata, vous remarquerez que nous ne sauvegardons pas nécessairement les fichiers qui sont appelés par leur chemin absolu.

Il nous faudra peut-être procéder à plusieurs itérations de sauvegarde, tester la restauration intégrale du système, réinstaller d'un CDROM et essayer encore, avant d'obtenir un script de sauvegarde fonctionnel. Pour la préparation de ce guide pratique, j'ai fait cinq itérations avant de réussir une restauration. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d'utiliser des scripts dès que possible. Testez soigneusement !

L'une des choses à faire avec un système basé sur RPM est d'utiliser le programme rpm pour déterminer l'emplacement des fichiers. Par exemple, pour obtenir la liste complète des fichiers utilisés par le paquet openssh, saisissez :

bash# rpm -ql openssh

Certains éléments ne sont pas nécessaires, comme les pages man. Vous pouvez les inspecter un par un et décider de les sauvegarder ou non.

[Note]AVERTISSEMENT

La seconde étape de la restauration est menée sans que les fichiers précédemment restaurés soient écrasés. Cela signifie que les fichiers restaurés durant la première étape sont ceux qui seront utilisés après la fin de la restauration. Donc, mettez à jour vos sauvegardes intégrales de système à chaque fois que vous mettez à jour des fichiers de ces répertoires.

[Note]AVERTISSEMENT

La version de tar fournie avec tomsrtbt ne préserve pas le propriétaire lors de la restauration. Ceci peut poser problème à des applications comme Amanda. Amanda, outil de sauvegarde et de restauration, a plusieurs répertoires dont le propriétaire est son utilisateur éponyme. La solution est :

  • Notez quels sont les répertoires et les fichiers dont root n'est pas propriétaire.

  • Notez l'identifiant de leurs propriétaires.

  • Faites en sorte que le processus de restauration comprenne le rétablissement du propriétaire. Par exemple :

    bash# chown -R amanda:disk /var/lib/amanda
    

    vous pouvez aussi ajouter cette ligne à vos scripts de la deuxième étape de restauration, comme dans restore.tester.

Ce processus de sauvegarde vous oblige à disposer du lecteur de disque ZIP à chaque sauvegarde. Vous pouvez créer le contenu du disque ZIP dans un répertoire, puis le sauvegarder via le réseau. Ensuite, il vous faudra simplement construire un disque ZIP sur le serveur de sauvegarde (avec la commande cp -rp) lorsque vous aurez besoin de restaurer.

Le processus de sauvegarde sera plus rapide, mais vérifiez tout de même que le répertoire créé tiendra sur votre disque ZIP (avec la commande du -hs $cible.zip) ! Vous devrez éditer la définition de la variable zip dans le fichier save.metadata.

Mon portable ne supportant pas la présence simultanée d'une carte réseau et d'un lecteur ZIP, c'est le processus que j'utilise pour le sauvegarder. Je conserve une image de sauvegarde en même temps que la courante, ce qui fait que je dispose d'un système de secours au cas où l'ordinateur planterait pendant une sauvegarde.

Vous pouvez aussi sauvegarder sur plusieurs disques ZIP des données qui en valent la peine, et les transférer sur le système pendant la restauration.

Ceci est similaire à l'option « pas de lecteur ZIP » ci-dessus. Enregistrez vos sauvegardes dans un répertoire de votre disque dur, comme mentionné. Puis, utilisez la commande mkisofs pour créer une image ISO 9660 de ce répertoire et gravez-la.

De nos jours, beaucoup d'ordinateurs sont livrés avec un lecteur de CDROM mais pas de disquette. De plus, les lecteurs de disquette tombent en panne. C'est pourquoi, graver votre CDROM avec une image qui permette d'amorcer le système est une bonne idée. La mauvaise nouvelle, c'est que le format « El Torito » supporte les disquettes de 1,2 Mo, 1,44 Mo et 2,88 Mo, et que tomsrtbt utilise une disquette de 1,7 Mo. La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez obtenir une version en 2,88 Mo, tomsrtbt-2.0.103.ElTorito.288.img , des mêmes miroirs que là où vous vous procurez l'image pour disquette. Placez une copie [1] dans le répertoire racine des fichiers de sauvegarde. Puis, utilisez l'option -b de la commande mkisofs pour spécifier que tomsrtbt-2.0.103.ElTorito.288.img est le fichier de l'image d'amorçage.

Le seul point noir de ce processus est que beaucoup de vieux BIOS ne supportent pas les images de disquette de 2,88 Mo sur CDROM. Beaucoup de ceux-ci s'amorceront avec une disquette tomsrtbt.

On peut aussi utiliser Syslinux. Il n'est pas dépendant de l'image d'une disquette et vous pouvez construire votre propre CD avec un certain nombre d'outils tels que tomsrtbt.

Il vous faudra peut-être ajuster les options du BIOS pour pouvoir amorcer sur le lecteur de CDROM.

Testez vos CDROM sur le lecteur que vous utiliserez pour la restauration. S'il se trouve que vous devez modifier les scripts, vous pouvez les copier dans /tmp, un disque en mémoire vive sous tomsrtbt, et les y éditer. Les scripts s'exécuteront à cet emplacement. Un disque en MEV étant volatil par nature, enregistrez vos changements avant de réamorcer !

En séparant les deux premiers scripts de la première étape, restore.metadata et save.metadata, vous pouvez répartir les méta données de la première étape sur plusieurs disques ZIP.

Lors de la première étape, il est parfois nécessaire de compresser quelques méga-octets de données, particulièrement lorsque vous atteignez les limites de votre disque ZIP. La fonction crunch du script save.metadata accepte de nombreux paramètres pour alimenter la commande tar. Elle accepte aussi le paramètre --exclude. Ainsi, par exemple, vous pouvez exclure les répertoires samba et X11 situés dans /etc de cette façon :

crunch etc etc --exclude etc/samba --exclude etc/X11

Pourquoi ces deux-là ? Parce qu'ils consomment beaucoup d'espace disque et que nous n'en avons pas besoin pour l'amorçage.

Si vous possédez un nombre important de noyaux, vous pouvez éliminer les modules de tous les noyaux sur lesquels vous n'amorcerez pas. vérifiez votre lilo.conf ou grub.conf pour connaître le noyau que vous utiliserez, puis vérifiez /lib/modules pour connaître les répertoires des modules que vous pouvez exclure.

Où trouver d'autres bons candidats à l'exclusion ? Listez les répertoires cible avec la commande ls -alSr pour les fichiers individuels, et avec la commande du | sort -n pour les répertoires.

Une autre façon (probablement plus nette), d'exclure les répertoires est d'écrire la liste complète des répertoires dans un fichier puis d'y faire référence via l'option tar --exclude-from=FILENAME.

Si votre système utilise un disque MEV pour initialiser, ou initrd pour amorcer, assurez-vous que restore.metadata crée le répertoire /initrd. La façon la plus simple de le faire est de s'assurer qu'ils figurent dans la liste des répertoires utilisés dans la boucle de création des répertoires (vers la fin).

Votre système utilise probablement initrd s'il démarre sur un disque SCSI ou si sa racine est sur une partition ext3fs. Vérifiez dans /etc/lilo.conf s'il appelle un tel script.

La première chose à faire avant de démarrer le processus de restauration est de vérifier que l'heure du système est correctement réglée. Pour ce faire, configurez le BIOS. La précision du réglage de l'heure dépendra de vos applications. Pour une restauration, une précision de quelques minutes devrait être suffisante. Cela devrait permettre aux événements dépendant de l'heure de redémarrer à leur point d'arrêt lorsque vous lancerez finalement la restauration du système.

Avant de démarrer tomsrtbt, vérifiez que votre lecteur ZIP est installé sur un port parallèle, soit /dev/lp0 soit /dev/lp1. Le logiciel d'initialisation chargera pour vous le pilote du lecteur zip sur le port parallèle.

L'étape suivante est la configuration du mode vidéo. D'habitude, j'aime afficher à l'écran tout ce qui est possible. À l'apparition de la sélection du mode vidéo, je sélectionne le mode 6, 80 colonnes par 60 lignes. Il se peut que votre matériel ne soit pas capable de supporter de si hautes résolutions, aussi effectuez des tests.

Une fois tomsrtbt démarré et que vous voyez une console, montez le lecteur ZIP. C'est probablement une bonne idée de le monter en lecture seule :

# mount /dev/sda1 /mnt -o ro

Vérifiez sa présence :

# ls -l /mnt

À ce stade, vous pouvez lancer la restauration automatiquement ou manuellement. Utilisez la restauration automatique si vous n'avez pas besoin d'effectuer des changements pendant celle-ci.

Une remarque cependant si vous avez plusieurs disques durs. Si votre installation de Linux monte des partitions à partir de plusieurs disques durs, vous devez monter la partition racine en premier. Ceci pour être certain que les répertoires des points de montage sont créés sur la partition à laquelle ils appartiennent. Le script first.stage lancera les scripts de montage des lecteurs dans leur ordre de création. Si vous les avez créés (dans le script save.metadata) dans un ordre découlant de l'arbre racine, le processus de montage devrait se dérouler correctement.

Si vous avez plusieurs disques durs, et qu'ils se montent de façon croisée, faites-le à votre main. Vous pouvez combiner et éditer les scripts pour les monter dans le bon ordre, où les monter manuellement.

Pour lancer le processus manuel, positionnez-vous dans le répertoire où se trouvent les scripts, dans le lecteur ZIP.

# cd /mnt/root.bin

Lancez maintenant le(s) script(s) qui restaurer(a/ont) les informations de partition et créer(a/ont) les systèmes de fichiers. Vous pouvez les lancer dans n'importe quel ordre, par exemple :

# ./make.dev.hda

Si vous désirez qu'une recherche de blocs endommagés s'effectue, ajoutez l'option « -c ».

Ce script va :

[Note]N.B.

Si vous devez restaurer d'autres systèmes d'exploitation, c'est le moment de le faire. Lorsque c'est terminé, redémarrez avec tomsrtbt et continuez la restauration de Linux.

À présent, lancez le(s) script(s) qui crée(nt) des points de montage et montez les partitions.

# ./mount.dev.hda

Une fois que vous avez créé tous vos répertoires et que vous y avez monté les partitions, vous pouvez lancer le script restore.metadata . Il restaurera le contenu du lecteur zip sur le disque dur.

Vous devriez voir un répertoire du répertoire racine du lecteur zip, puis une liste des fichiers d'archives tels qu'ils sont restaurés. L'exécution de la commande tar sous tomsrtbt vous dira que la taille d'un bloc de tar est de 20, et c'est très bien ainsi. Vous pouvez l'ignorer. Assurez-vous que lilo affiche ses résultats :

Added linux *

Un affichage suivra, correspondant à la commande « df -m ».

Au redémarrage de l'ordinateur, vérifiez dans le BIOS que l'heure est à peu près correcte.

Une fois la vérification terminée, sortez du BIOS et redémarrez sur le disque dur. Laissez simplement la séquence de démarrage normal de l'ordinateur se dérouler. Vous verrez un nombre important de messages d'erreurs, essentiellement de type «  Impossible de trouver bla-bla ! Ouahhh ! » Si vous avez bien travaillé jusqu'à maintenant, ces messages d'erreurs seront sans importance. Vous n'avez pas besoin de linuxconf ou d'apache pour cette opération.

[Note]N.B.

Vous pouvez aussi démarrer en mode utilisateur unique (single user) : à l'invite de lilo, saisissez : linux single, mais il vous faudra configurer manuellement votre réseau et lancer sshd ou tous les démons nécessaires au redémarrage de votre système. Chaque système a sa méthode spécifique.

Vous devriez vous identifier sur une console en tant que super utilisateur (root) (désolé, pas de session X, pas d'utilisateurs). À présent, vous devriez pouvoir utiliser le réseau, par exemple pour monter la sauvegarde de votre système via nfs.

Si vous avez effectué la sauvegarde en deux étapes que j'ai suggérées pour Arkeia, vous pouvez maintenant restaurer les exécutables et la base de données d'Arkeia. Vous devriez pouvoir lancer

/etc/rc.d/init.d/arkeia start

et démarrer le serveur. Si vous avez une interface graphique installée sur un autre ordinateur, vous devriez pouvoir vous connecter à Arkeia sur votre serveur de bandes et préparer la restauration.

[Note]N.B.

Pendant la restauration, lisez attentivement la documentation de restauration de vos programmes. Par exemple, d'habitude, tar ne restaure pas certaines caractéristiques de fichiers, telles que le bit suid. Les droits sur les fichiers sont fixées par l'utilisateur avec la commande umask. Pour restaurer vos fichiers exactement comme vous les avez sauvegardés, utilisez l'option tar avec l'option p. De la même manière, vérifiez que votre logiciel de restauration restaure les données de façon identique à la sauvegarde.

Pour restaurer l'ordinateur de test, saisissez :

bash# restore.all

Si vous avez sauvegardé et restauré avec tar, et avez utilisé l'option -k (conserver les anciens fichiers, ne pas écraser), vous constaterez un nombre important de :

tar: usr/sbin/rpcinfo: Could not create file: File exists
tar: usr/sbin/zdump: Could not create file: File exists
tar: usr/sbin/zic: Could not create file: File exists
tar: usr/sbin/ab: Could not create file: File exists

Ceci est normal, tar refusant d'écraser les fichiers que vous avez restaurés pendant la première étape.

Puis redémarrez. À la fermeture, vous verrez un nombre important de messages d'erreurs, tels que « no such pid ». Ils font partie du processus. Le programme de fermeture utilise les fichiers pid des démons qui tournaient au moment de la sauvegarde pour fermer les démons qui n'avaient pas été lancés au dernier démarrage. Et évidemment, il n'ont pas de PID.

Votre système devrait s'initialiser normalement avec beaucoup moins d'erreurs que précédemment et idéalement sans erreurs. Le test décisif du bon fonctionnement de votre restauration sur un système basé sur des RPM est de vérifier tous les paquets :

bash# rpm -Va

Si vous constatez des messages d'erreurs de dépendances, vous pouvez lancer la commande /etc/cron.daily/prelink pour les enlever.

Certains fichiers, tels que les fichiers de configuration et les journaux, auront naturellement changé ; vous devriez pouvoir mentalement les exclure du rapport. Vous pouvez rediriger la sortie dans un fichier, et le comparer grâce à diff avec celui effectué lors de la sauvegarde (/etc/rpmVa.txt), ce qui accélérera considérablement cette étape. Les utilisateurs d'Emacs devraient se renseigner sur ses aptitudes à comparer des fichiers.

À présent, votre système devrait être lancé et fonctionner. C'est le moment de tester vos applications, particulièrement celles lancées en tant que démons. Plus les applications seront sophistiquées, plus il vous faudra effectuer des tests. S'il y a des utilisateurs distants, interdisez leur l'accès du système, ou passez le en « lecture seule » le temps des tests. Ceci vaut particulièrement pour les bases de données, afin empêcher une corruption ou une perte de données pire que ce qu'il pourrait déjà y avoir.

Si d'habitude vous redémarrez directement sous X et que vous l'avez désactivé plus haut, testez X avant de le réactiver. Réactivez-le en rétablissant cette unique ligne dans le fichier /etc/inittab :

id:5:initdefault:

Vous pourrez alors aller faire la fête, prendre un peu d'aspirine et aller au dodo.

Vous trouverez ci-dessous des remarques nées de l'expérience, distribution par distribution. Si vous avez des remarques concernant d'autres distributions, envoyez-les-moi.

Fedora est issue de Red Hat 9. Effectuez les modifications suivantes :

  • Fedora utilise grub, et non lilo. Effectuez les modifications suivantes.

  • Il n'est plus nécessaire de sauvegarder les bibliothèques kerberos séparément, comme dans la Red Hat 8.0. Enlevez ou mettez en commentaire cette ligne du fichier save.metadata  :

    # RH8. Fedora 1 puts them in /lib # crunch kerberos usr/kerberos/lib/
    
  • Les noms des bibliothèques nécessaires à la sauvegarde de SSH ont changé. Aussi, dans le fichier save.metadata :

    # save these so we can use ssh for restore. *crack* for RH 7.0 login
    # authentication.
    # RH 8.0
    # crunch usr.lib usr/lib/*crack* usr/lib/libz* usr/lib/libssl*
    usr/lib/libcrypto*
    # Fedora 1
    crunch usr.lib usr/lib/*crack* usr/lib/libz* usr/lib/libwrap* usr/lib/libk*
    usr/lib/libgss*
    
  • Dans le fichier restore.metadata, il y a un plus grand nombre de répertoires à sauvegarder.

    # If you boot via an initrd, make sure you build a directory here so
    # the kernel can mount the initrd at boot. tmp/.font-unix is for the
    # xfs font server.
    for dir in mnt/save mnt/zip mnt/cdrom mnt/floppy mnt/imports mnt/dosc mnt/nfs\
    proc initrd tmp/.font-unix var/empty/sshd var/lock/subsys var/log; do
    

    Certains modes sont à configurer :

    chmod a-w $target/proc		# Restore /proc's read-only permissions
    # Set modes
    chmod 0111 $target/var/empty/sshd
    chmod 0775 $target/var/lock
    # For Fedora. First two for xfs.
    chroot $target
    chown xfs:xfs /tmp/.font-unix
    chmod 1777 $target/tmp/.font-unix
    # set the sticky bit.
    chmod 1777 $target/tmp
    

Je n'ai pas utilisé Knoppix, mais d'autres que moi l'ont fait. Pasi Oja-Nisula nous en parle :

Pour moi, le grand avantage de knoppix est que je n'ai pas besoin d'un médium de démarrage propre à chaque machine mais que je peux utiliser les mêmes outils tout le temps. Et le support matériel de Knoppix est vraiment excellent. Je n'ai pas tant d'expérience que ça avec les différentes plates-formes mais toutes les machines que j'ai essayé ont bien fonctionné, les pilotes scsi ont été trouvés, etc...

J'effectue le travail de restauration en copiant les sauvegardes sur une autre machine du réseau. Restaurer implique de démarrer à partir du CDROM de Knoppix, d'aller chercher le fichier metadata.tar.gz sur l'autre machine du réseau. Puis de d'appeler make.dev, mount.dev, d'aller chercher les autres fichiers tar.gz, grub et de redémarrer. Il y a bien quelques saisies mais, grâce à vos scripts, c'est très simple. À moins que vous ne passiez de ide à scsi ou quelque chose de ce genre, mais même ainsi, ce n'est pas si difficile dans la mesure où Linux peut facilement être restauré sur différents matériels.

Jetez aussi un coup d'œil à «  Récupération de système avec Knoppix (System recovery with Knoppix, N.D.T. : pas de version française) » .

Vous trouverez ci-dessous quelques remarques sur la sauvegarde de certaines applications.

Le chargeur d'amorçage par défaut de Fedora est le Grand Chargeur D'amorçage Unifié (Grand Unified Bootloader (GRUB)) . Il doit être lancé à la fin de la première étape, sans quoi vous ne pourrez pas démarrer ensuite. Pour l'inclure dans la première étape de restauration, effectuez les modifications suivantes :

  • Éditez la pénultième stance de restore.metadata :

    # Now install the boot sector.
    # chroot $target /sbin/lilo -C /etc/lilo.conf
    chroot $target /sbin/grub-install /dev/hda
    
  • Ajoutez la stance suivante à save.metadata :

    # Grub requires these at installation time.
    crunch usr.share.grub usr/share/grub
    

Ces notes sont basées sur des tests effectués avec Arkeia 4.2.

Arkeia est un programme de sauvegarde et de restauration qui tourne sur une grande variété de plate-formes. Vous pouvez utiliser Arkeia dans votre programme de restauration intégrale de système, mais je ferais deux observations.

La première est probablement celle qui pose le plus de problèmes, dans la mesure où il n'y a pas de solution plus élégante que de sélectionner à la main et dans le navigateur les répertoires à restaurer. Ceci est dû au fait qu'apparemment, Arkeia ne dispose pas de mécanisme pour ne pas restaurer des fichiers déjà présents sur le disque, rien qui soit analogue à tar et à son option -p. Si vous paramétrez simplement une restauration complète, la restauration plantera car Arkeia écrasera une bibliothèque utilisée au moment de la restauration, à savoir lib/libc-2.1.1.so . Une sélection à la main des répertoires à restaurer est moins risquée, aussi je la recommande.

La seconde observation est qu'il vous faudra sauvegarder le dictionnaire des données et/ou les programmes d'Arkeia. Pour le faire, modifiez le script save.metadata en ajoutant Arkeia à la liste des répertoires à sauvegarder :

# arkeia specific: tar cf - usr/knox | gzip -c > $zip/arkeia.tar.gz

C'est ainsi que vous devez sauvegarder le dictionnaire des données car Arkeia ne le fait pas. C'est un des reproches que je fais à Arkeia, mais je le résous sur mon propre PC en sauvegardant le dictionnaire des données sur bande avec The TOLIS Group's BRU .

Le script restore.metadata restaurera le dictionnaire des données automatiquement.

Amanda, archiveur automatique avancé sur disque en réseau du Maryland (The Advanced Maryland Automatic Network Disk Archiver), marche plutôt bien avec cet ensemble de scripts. Utilisez le processus normal de sauvegarde d'Amanda et créez votre première étape comme d'habitude. Amanda stocke les données sur bande au format tar ou cpio, donc vous pouvez restaurer des fichiers individuels jusqu'à des images complètes de sauvegarde. Ce qu'il y a de bien dans une restauration d'image complète est que vous pouvez utiliser les variantes de ce guide pratique pour restaurer à partir de l'image ou à partir de la bande directement. J'ai pu réparer ma machine de tests avec les instructions de W. Curtis Preston et de son Unix Backup & Recovery. Pour plus d'informations, consultez le lien Ressources. Le chapitre du livre qui concerne Amanda est en ligne.

J'ai effectué deux changements au script restore.tester. Premièrement, je l'ai modifié pour qu'il accepte un nom de fichier comme argument. Puis, comme la commande d'Amanda amrestore décompresse les données pendant qu'il les restaure, je l'ai réécrit pour qu'il envoie, via la commande cat, le fichier dans le canal (pipe) plutôt que de le décompresser.

La ligne en question ressemble à :

cat $fichier | ssh $cible "umask 000 ; cd / ; tar -xpkf - " 

$fichier est l'argument du script, l'image récupérée de la bande par la commande amrestore.

Comme les arguments de la ligne de commande de tar interdisent l'écrasement de fichiers, restaurez les images dans l'ordre inverse de leur ordre de création. Restaurez les plus récents en premier.

Avec Amanda, il n'est pas nécessaire de déterminer manuellement les propriétaires si vous sauvegardez le répertoire des données d'Amanda avec le fichier save.metadata. Ce devrait être une instruction du type :

bash# chown -R amanda:disk /var/lib/amanda

Vous pouvez aussi ajouter cette ligne à vos scripts de la deuxième étape de restauration, comme dans restore.tester.

Vous devriez placer les disques zip de chaque ordinateur et les sorties papier que vous avez effectuées dans un endroit sur de votre boutique. Vous devriez conserver des copies de ces sauvegardes dans un site de stockage extérieur. L'intérêt principal d'un site de stockage extérieur est de rendre possible une récupération après un désastre ; restaurer chaque hôte sur un matériel de remplacement fait d'ailleurs partie d'une récupération après un désastre.

Vous devriez conserver plusieurs disquettes de tomsrtbt ainsi que si possible plusieurs disques zip à l'extérieur. De plus, installez des copies de la distribution de tomsrtbt sur plusieurs de vos ordinateurs, de façon à ce qu'ils puissent se restaurer mutuellement.

Vous devriez probablement conserver des copies de ce guide pratique, agrémentées d'annotations spécifiques à votre site, avec vos sauvegardes et sur votre site extérieur de conservation des sauvegardes.

Ce guide pratique est le résultat d'expérimentations sur un seul ordinateur. Vous y trouverez sans aucun doute des répertoires ou des fichiers nécessaires à la première étape de votre sauvegarde. Je n'ai pas essayé de sauvegarder ni de restaurer X à la première étape, pas plus que je ne me suis occupé d'autres processeurs qu'Intel.

J'apprécierais que vous me fassiez des retours sur vos tests et les améliorations que vous avez apportées à ces scripts pour vos ordinateurs. J'encourage aussi les éditeurs de logiciels de sauvegarde à rédiger une documentation permettant d'effectuer une sauvegarde minimum de leurs produits. J'aimerais que grâce à ces efforts la communauté Linux dorme un tout petit peu mieux chaque nuit.

Les volontaires sont bienvenus. Avant de commencer un thème, consultez-moi pour savoir si quelqu'un d'autre y travaille déjà.

Reportez-vous aux notes situées au début de chaque script pour voir le résumé de ce qu'il fait.

Ce script, lancé pendant la sauvegarde, crée des scripts semblables à make.dev.hda et mount.dev.x, plus bas, pour que vous les lanciez à la restauration. Il produit aussi des fichiers de données semblables à dev.hda, plus bas. Le nom du script et du fichier de données qui est produit dépend du périphérique donné en paramètre à ce script. Ce script, lancé à la restauration, crée les partitions sur le disque dur. make.fdisk est appelé par save.metadata, plus bas.

outils/Linux-Complete-Backup-and-Recovery-HOWTO/make.fdisk

Ce script est un exemple de la production de make.fdisk, plus haut. Il fait appel à des fichiers de données comme dev.hda, plus bas. Il crée des partitions et des systèmes de fichiers sur certains d'entre elles. C'est le premier script lancé à la restauration.

Si vous êtes suffisamment courageux pour éditer dev.hda (voir plus haut), pour, disons, ajouter une nouvelle partition, il se peut que vous deviez éditer ce script.

Si vous voulez que make.dev.hda vérifie les secteurs défectueux quand il installe un système de fichiers sur les partitions, saisissez en ligne de commande l'option "-c".

outils/Linux-Complete-Backup-and-Recovery-HOWTO/make.dev.hda

Ce script est un exemple de la production de make.fdisk, plus haut. Il crée des points de montage et monte les partitions, préparant le système de fichiers cible à la restauration des fichiers. C'est le second script lancé à la restauration.

Si vous êtes suffisamment courageux pour éditer dev.hda (voir plus haut), pour, disons, ajouter une nouvelle partition, il se peut que vous deviez éditer ce script.

outils/Linux-Complete-Backup-and-Recovery-HOWTO/mount.dev.hda

Ce fichier de données est utilisé au moment de la restauration. Il est utilisé par fdisk et est alimenté par make.dev.hda. Il est produit pendant la sauvegarde par make.fdisk. Ceux qui connaissent bien fdisk reconnaîtront que chaque ligne est une commande ou une valeur de fdisk, tel qu'un numéro de cylindre. Donc, il est possible de changer les tailles des partitions et d'ajouter de nouvelles partitions en éditant ce fichier. C'est pourquoi la pénultième commande est v, qui vérifiera la table des partitions avant qu'elle soit écrite.

outils/Linux-Complete-Backup-and-Recovery-HOWTO/dev.hda

C'est le premier script lancé dans le processus de sauvegarde. Il appelle make.fdisk, plus haut. Si vous devez sauvegarder un disque dur SCSI ou plusieurs disques durs, faites de sorte que l'appel à make.fdisk soit effectué de façon correcte.

outils/Linux-Complete-Backup-and-Recovery-HOWTO/save.metadata

Dans le désordre. Il y a des points que vous avez peut-être envie d'approfondir. Une présence dans cette liste ne doit pas être comprise comme une approbation. En fait, bien souvent, je n'ai pas utilisé le produit et ne peux pas le commenter.

  • W. Curtis Preston et son excellent Unix Backup & Recovery. Voici le livre qui m'a fait démarrer ce travail de restauration intégrale de systèmes. Je le recommande chaleureusement ; lire mon bilan.

  • Une vieille (datant de 2000) liste de petites distributions Linux.

  • tomsrtbt, « l'essentiel de Linux sur une disquette. » Tom est aussi lié à d'autres petites distributions.

  • Le projet de documentation Linux. En particulier, jetez un coup d'œil à « LILO, Linux Crash Rescue HOW-TO ».

  • Le programme de la Free Software Foundation parted pour éditer (agrandir, diminuer, déplacer) les partitions.

  • QtParted semble faire la même chose mais avec une interface graphique.

  • Partition Image pour les sauvegardes des partitions.

    De sa page eb : « Partition Image est un utilitaire Linux/UNIX qui sauvegarde des partitions d'un grand nombre de formats (voir plus bas) dans un fichier image. Le fichier image peut être comprimé au format GZIP/BZIP2 pour économiser de l'espace, et être découpé en plusieurs fichiers destinés à être copiés sur des supports amovibles (des disques ZIP par exemple) La partition peut être sauvegardée sur le réseau depuis la version 0.6.0. »

  • Bacula est un produit de sauvegarde sous licence GPL comprenant du code pour effectuer une restauration intégrale de système, qui a été inspiré en partie par ce guide pratique.

  • « g4u ghost pour unix ('ghost for unix') est une disquette/CDROM de démarrage basée sur NetBSD qui permet de cloner facilement des disques durs de PC devant être déployés via FTP avec une configuration commune sur un certain nombre de PC. La disquette (ou le CDROM) a deux fonctions. La première est de transférer l'image comprimée d'un disque dur local vers un serveur FTP. L'autre est de restaurer cette image par FTP, la décompresser et la restaurer sur un disque; la configuration réseau est obtenu par DHCP. Le disque dur étant traité comme une image, n'importe quel système d'exploitation ou de fichiers peut être déployé à l'aide de g4u. »

  • « Nous présentons Frisbee, qui est un système destiné à sauvegarder, transférer et installer les images de disques entiers, avec comme objectifs d'être rapide et extensible dans un environnement de réseau local. Techniquement, Frisbee utilise une méthode particulière de compression qui tient compte des systèmes de fichiers, un protocole maison de diffusion sélective de niveau application et un découpage de trames flexible de niveau application. De cette conception, il en résulte un système capable de distribuer rapidement et de façon fiable l'image d'un disque à de nombreux clients simultanés. Par exemple, Frisbee est capable d'écrire un total de 50 giga-octets de données sur 80 disques en 34 secondes, ceci sur des PC standards. Nous décrivons la conception et la mise en œuvre de Frisbee, examinons les décisions importantes de conception et évaluons ses performances. »

  • Il y a un certain nombre de distributions disponibles sous forme de clés USB. Rendez-vous sur le site de DistroWatch pour plus de détails.

  • Kits de secours basées sur CDROM. Ceci n'est pas une liste exhaustive. Si vous en connaissez une (ou du moins qui prétend en être une), faites-le moi savoir. Vous trouverez des informations plus récentes sur DistroWatch.

    • Le Mondo de Hugo Rabson « ... crée un ou plusieurs CDROM (ou disquettes + bandes) amorçables de secours contenant tout ou partie de votre système de fichiers. En cas de perte catastrophique de données, vous pourrez restaurer intégralement. »

    • Le kit de récupération après une panne irrécupérable (Crash Recovery Kit for Linux)

    • « Récupération de système avec Knoppix (System recovery with Knoppix) » est une bonne introduction à la récupération de système en général et dispose de liens Knoppixutiles.

    • « Cool Linux CD est une version de Linux sur CDROM. Il est basé sur le noyau 2.4 et on y trouve des logiciels libres et de démonstration. »

    • SystemRescueCd «  est un système linux monté sur un CDROM amorçable, destiné à réparer votre système et vos données après une panne irrécupérable. Il a aussi pour but de faciliter les tâches d'administration de votre ordinateur, telles que créer et éditer les partitions du disque dur. Il contient un bon nombre d'utilitaires système (parted, partimage, fstools, ...) et basiques (éditeurs, midnight commander, outils réseau). Il a pour objectif d'être facile à utiliser : démarrez simplement avec le CDROM et vous pourrez tout faire. Son noyau supporte les principaux systèmes de fichiers (ext2/ext3, reiserfs, xfs, jfs, vfat, ntfs, iso9660) et réseaux (samba et nfs). »

    • Syslinux crée le code de démarrage pour des images de disquettes, de CDROM et de PXE (Environnement de pré-exécution) Intel. Il ne dépend pas d'une image de disquette. Vous pourrez créer vos propres CDROM à l'aide de certains outils, tels que tomsrtbt.

    • Au cas où voudriez vous débrouiller tout seul : « Linux Live est un ensemble de scripts bash qui vous permet de créer votre propre LiveCD à partir de n'importe quelle distribution Linux. Installez simplement votre distribution favorite, enlevez tous les fichiers superflus (les pages de manuel, par exemple, et tous les autres fichiers que vous n'estimez pas importants). »

    • « Le CDROM PPART vous permet de générer un CD amorçable de récupération de système à partir de disques durs précédemment sauvegardés. »

    • Timo's Rescue CD Set (Le CD de secours de Timo) : « Cette boîte à outils constitue mon approche pour générer facilement un CD amorçable de sauvegarde de système, qui peut aisément être adapté à vos besoins. Le projet est en train de se transformer en une distribution "debian sur CDROM", ce qui fait qu'il n'est pas seulement utilisable comme CD de secours mais que l'on peut aussi installer une debian complète sur le CD. »

    • La liste des distributions basées sur CDROM comprend plus de distributions basées sur CDROM.

A. License GNU Free Documentation

Version 1.1, March 2000

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  1. Use in the Title Page (and on the covers, if any) a title distinct from that of the Document, and from those of previous versions (which should, if there were any, be listed in the History section of the Document). You may use the same title as a previous version if the original publisher of that version gives permission.

  2. List on the Title Page, as authors, one or more persons or entities responsible for authorship of the modifications in the Modified Version, together with at least five of the principal authors of the Document (all of its principal authors, if it has less than five).

  3. State on the Title page the name of the publisher of the Modified Version, as the publisher.

  4. Preserve all the copyright notices of the Document.

  5. Add an appropriate copyright notice for your modifications adjacent to the other copyright notices.

  6. Include, immediately after the copyright notices, a license notice giving the public permission to use the Modified Version under the terms of this License, in the form shown in the Addendum below.

  7. Preserve in that license notice the full lists of Invariant Sections and required Cover Texts given in the Document's license notice.

  8. Include an unaltered copy of this License.

  9. Preserve the section entitled "History", and its title, and add to it an item stating at least the title, year, new authors, and publisher of the Modified Version as given on the Title Page. If there is no section entitled "History" in the Document, create one stating the title, year, authors, and publisher of the Document as given on its Title Page, then add an item describing the Modified Version as stated in the previous sentence.

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[1] Je fais ressortir copie parce que mkisofs détruira le fichier dans le répertoire où il fabrique l'image ISO.