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Version 4.5.fr.1.0
20 juin 2003
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Version 4.5.fr.1.0 | 2003-06-20 | MD, GH, JPG |
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Version 4.5 | Janvier 2002 | TF |
Version 4.0 | 2000-04-01 | TF |
Version 3.5.fr.1.0 | Juillet 1999 | FP |
Version 3.5 | Juillet 1999 | TF |
Résumé
Ce document explique comment concevoir et créer ses propres disquettes d'amorçage et disquettes racines pour Linux. Ces disquettes peuvent être utilisées comme disques de secours, ou pour l'essai de nouveaux composants système. Avant de tenter de créer une disquette d'amorçage, il est recommandé d'avoir un compréhension raisonnable de l'administration d'un système Linux. Si vous souhaitez juste créer des disquettes de secours, lisez la la section intitulée « Disques d'amorce préfabriqués ».
Table des matières
Ce document peut être obsolète. | |
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Si la date sur la page de titre a plus de six mois, vérifiez la page du Projet de documentation Linux (LDP) http://www.ibiblio.org/LDP/HOWTO/Bootdisk-HOWTO.html (et sa traduction française http://www.traduc.org/docs/howto/lecture/Bootdisk-HOWTO.html) au cas où une version plus récente s'y trouverait. |
Bien que ce document soit lisible dans sa forme texte, il a bien meilleure allure en PostScript, PDF ou HTML en raison de la typographie utilisée.
Graham Chapman
(<grahamc CHEZ zeta POINT org POINT au>
) a
écrit le premier Bootdisk-HOWTO et en a assuré la maintenance jusqu'à la
version 3.1. Tom Fawcett (<fawcett CHEZ croftj POINT net>
)
a ajouté beaucoup d'informations pour le support du noyau 2.0, et
effectue désormais la maintenance du document, depuis la version 3.2 qui
contient toujours une bonne partie écrite par Chapman. Chapman a
disparu de la communauté Linux et personne ne sait actuellement où il se
trouve.
Les informations contenues dans ce document concernent Linux sur plate-forme Intel™. Bien des éléments doivent pouvoir être appliqués à Linux sur d'autres processeurs, mais nous n'en avons pas personnellement l'expérience, ni ne possédons d'informations de ce type. Si quelqu'un a expérimenté les disques d'amorce sur d'autres plates-formes, qu'il nous contacte.
User-mode-linux (http://user-mode-linux.sourceforge.net/) semble être un bon moyen de tester les disquettes d'amorce sans avoir à redémarrer la machine sans arrêt. Je ne l'ai pas testé. Si quelqu'un l'a fait fonctionner de manière significative pour fabriquer ses propres disquettes d'amorce, merci de me le faire savoir.
Ré-analyser la distribution de la disquettes d'amorce et mettre à jour la section « La méthode des pros »
Trouver jusqu'où la séquence init-getty-login peut être simplifiée, et la remplacer. Quelque personnes m'ont dit que init peut être un lien vers /bin/sh ; si c'est le cas, et que cela n'impose pas de grandes modifications, changer les instructions pour le faire. Cela permettrait d'éliminer l'utilisation de getty, login, gettydefs, et sans doute tout ce qui concerne PAM et NSS.
Aller à nouveau dans le code source du noyau 2.4 et écrire une explication détaillée sur la procédure de démarrage et de chargement du disque mémoire (seulement si je le comprends mieux). Il y a des fonctionnalités à propos de initrd et les limitations concernant les périphériques de démarrage (comme les cartes flash) que je ne comprends pas encore.
Supprimer la section qui décrit comment mettre à jour une disquettes d'amorce. C'est la plupart du temps source de trop de tracas.
Remplacer la commande rdev par les mots-clefs LILO.
Tout retour, bon ou mauvais, sur le contenu de ce document est le bienvenu. Nous avons fait de notre mieux pour vérifier que les instructions et informations ici présentes sont précises et fiables. Merci de nous signaler toute erreur ou omission.
Nous remercions les nombreuses personnes nous ayant fourni des corrections et suggestions. Leurs contributions ont permis d'améliorer ce document bien au delà de ce que nous aurions pu réaliser seuls.
Envoyez vos commentaires, corrections et questions en anglais à l'auteur à l'adresse ci-dessus (ou au traducteur pour des problèmes dans la version française). Cela ne me dérange pas d'essayer de répondre à vos questions, mais merci de lire la la section intitulée « En cas de problème, ou l'agonie de la défaite » d'abord.
Copyright © 1995,1996,1997,1998,1999 by Tom Fawcett and Graham Chapman. This document may be distributed under the terms set forth in the Linux Documentation Project License at http://www.ibiblio.org/LDP/COPYRIGHT.html. Please contact the authors if you are unable to get the license.
Copyright © 1999,2003 by Frank Pavageau and copyright © 2003 by Mathieu Decore and Guillaume Hatt for the French translation. This document may be distributed under the terms of the Linux Documentation Project License, which is hereby included by reference http://www.ibiblio.org/LDP/COPYRIGHT.html.
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Le fait de citer un produit ou une marque particulière ne constitue pas un endossement.
Il est fortement conseillé d'effectuer une sauvegarde de votre système avant une installation importante ainsi qu'à intervalles réguliers.
Correspondances anglais/français utilisées dans la traduction :
I/O : E/S, entrées/sorties.
backup : archive.
boot loader : chargeur, lanceur.
boot : amorce, amorcer, démarrage, démarrer.
boot/root disk : disquette d'amorce/racine.
dynamic library : bibliothèque partagée.
filesystem : système de fichiers, système.
inode : i-nœud.
library : bibliothèque.
loopback device : périphérique de boucle.
package : paquetage.
path : chemin.
ramdisk : disque virtuel en mémoire, disque mémoire.
root device : périphérique racine.
root : racine.
runlevel : niveau d'exécution.
swap : pagination.
Les disques d'amorce Linux sont utiles dans nombre de situations, telles que :
Tester un nouveau noyau ;
Redémarrer après un problème de disque : tout depuis la perte d'un secteur d'amorce à l'atterrissage d'une tête de lecture sur le disque ;
Réparer un système endommagé. Une petite erreur en tant que root peut rendre le système inutilisable, et il peut alors être nécessaire de démarrer depuis une disquette pour corriger le problème ;
Mettre à jour des fichiers critiques du système, tels
que libc.so
.
Les disques d'amorce peuvent être obtenus de différentes manières :
Utiliser ceux d'une distribution telle que la Slackware. Cela vous permettra au moins de démarrer ;
Utiliser un paquetage de création de disques de secours, prévus pour les cas d'urgence ;
Apprendre ce que nécessite le fonctionnement de chaque type de disque, puis créer les vôtres.
Certaines personnes choisissent la dernière solution afin de tout faire eux-mêmes. Ainsi, si quelque chose ne marche plus, ils peuvent se débrouiller pour corriger le problème. Et c'est un excellent moyen pour apprendre le fonctionnement d'un système Linux.
Ce document suppose une certaine familiarité avec les concepts
d'administration d'un système Linux. Par exemple, vous devez connaître
les répertoires, les systèmes de fichiers, les disquettes. Vous devez
savoir utiliser mount et df, à
quoi servent les fichiers /etc/passwd
et
fstab
et quelle tête ils ont. Enfin, vous devez
savoir que la plupart des commandes dans ce howto doivent être exécutées
en tant que root.
Créer vos propres disquettes d'amorce à partir de zéro peut être compliqué. Si vous n'avez pas lu la FAQ Linux et autres documents du même genre, tels que le howto d'installation Linux et le Guide d'installation de Linux, vous ne devriez pas essayer de créer des disques d'amorce. Si vous souhaitez juste créer des disques pour prévenir les cas urgents, il est bien plus simple d'en récupérer des préfabriqués. Lisez l'appendice la section intitulée « Disques d'amorce préfabriqués » ci-dessous pour savoir où en trouver.
Un disque d'amorce est essentiellement un système Linux miniature et auto-suffisant contenu sur une disquette. Il doit pouvoir effectuer nombre d'opérations possibles sur un système Linux de taille normale. Avant d'essayer d'en créer un, vous devez comprendre les bases du démarrage de Linux. Nous en faisons ici une présentation qui devrait suffire à la compréhension de la suite du document. Bien des détails ou des possibilités ont été omis.
Tous les PC démarrent en exécutant du code situé en mémoire morte (à
savoir, le BIOS) afin de charger le secteur situé au
secteur 0, cylindre 0 du disque d'amorce. Celui-ci
est habituellement le premier lecteur de disquette (appelé
A: sous DOS et /dev/fd0
sous
Linux). Le BIOS essaye alors d'exécuter ce secteur.
Sur la plupart des disques d'amorce, le secteur 0, cylindre 0 contient :
soit le code d'un chargeur tel que LILO, qui trouve le noyau, le charge et l'exécute pour réaliser le démarrage proprement dit,
soit le début du noyau d'un système d'exploitation, tel que Linux.
Si un noyau Linux a été copié directement sur une disquette, le premier secteur du disque sera le premier secteur du noyau Linux lui-même. Ce premier secteur continuera le démarrage en chargeant le reste du noyau depuis le périphérique d'amorce.
Une fois que le noyau est complètement chargé, il effectue certaines initialisations de périphériques ainsi que de ses données internes. Une fois qu'il est complètement initialisé, il consulte un endroit particulier dans son image appelé le mot disque mémoire. Ce mot précise comment et où trouver le système de fichiers racine. Un système de fichiers racine est simplement celui qui est monté en tant que « / ». Il faut dire au noyau où trouver ce système racine ; s'il ne peut trouver d'image à charger, il s'arrête.
Dans certains cas au démarrage (souvent lors du démarrage depuis une disquette), le système de fichiers racine est chargé dans un disque mémoire, auquel le système accède ensuite en mémoire comme s'il s'agissait d'un vrai disque. Il y a deux raisons à un tel chargement en mémoire. Premièrement, la mémoire vive est de plusieurs ordres de magnitude plus rapide qu'une disquette, et le système est donc rapide ; deuxièmement, le noyau peut charger un système de fichiers compressé depuis la disquette et le décompresser en mémoire, permettant ainsi de stocker plus de fichiers sur la disquette.
Une fois le système de fichiers racine chargé et monté, vous voyez un message tel que :
VFS: Mounted root (ext2 filesystem) readonly.
À ce moment, le système trouve le programme init dans
le système racine (dans /bin
ou
/sbin
) et l'exécute. init lit sa
configuration dans /etc/inittab
, cherche une ligne
nommée sysinit, et exécute le script indiqué. Le
script sysinit est en général un fichier du genre
/etc/rc
ou /etc/init.d/boot
.
Le script est un ensemble de commandes shell qui mettent en place les
services de base du système, tels que :
Lancer fsck sur tous les disques ;
Charger les modules nécessaires du noyau ;
Lancer la pagination ;
Initialiser le réseau ;
Monter les disques indiqués dans
fstab
.
Ce script appelle lui-même souvent nombre d'autres scripts pour réaliser
une initialisation modulaire. Par exemple, dans la structure SysVinit
habituelle, le répertoire /etc/rc.d/
contient une
structure complexe de sous-répertoires dont les fichiers indiquent
comment lancer et arrêter la plupart des services du système. En revanche,
sur un disque d'amorce, le script sysinit est
souvent très simple.
Quand le script sysinit se termine, le contrôle
revient à init, qui entre alors dans le
niveau d'exécution par défaut, spécifié dans
inittab
par le mot clé
initdefault. La ligne du niveau d'exécution indique
en général un programme tel que getty, responsable de
la gestion des communications par la console ou les
tty
. C'est le programme getty
qui affiche l'invite habituelle login:. Lui-même
exécute à son tour le programme login pour gérer la
validation du login et mettre en place la session de l'utilisateur.
Après avoir revu les bases du démarrage, nous pouvons définir les différents types de disques mis en jeu. Ces disques sont classés en quatre catégories. Ça et là dans le document, on emploie le terme disque pour désigner une disquette, sauf précision contraire, bien que la majeure partie de la discussion puisse également s'appliquer à des disques durs.
Un disque contenant un noyau pouvant être amorcé. Il peut être utilisé pour démarrer le noyau, qui pourra alors charger un système racine depuis un autre disque. Il est en général nécessaire d'indiquer au noyau où se trouve ce système racine.
Souvent un disque d'amorce charge le système racine depuis une autre disquette, mais il est possible de lui indiquer un disque dur d'où il chargera le système racine à la place. Souvent, c'est dans le but de tester un nouveau noyau (d'ailleurs, make zdisk crée un tel disque d'amorce automatiquement à partir du code source du noyau).
Un disque avec un système de fichiers contenant les fichiers nécessaires au fonctionnement d'un système Linux. Un tel disque ne contient pas forcément un noyau ou un chargeur.
Un disque racine peut être utilisé pour faire tourner le système indépendamment de tout autre disque, une fois le noyau amorcé. En général le disque racine est copié automatiquement vers un disque mémoire. Cela permet un accès au disque racine bien plus rapide, et libère le lecteur pour une disquette d'utilitaires.
Un disque contenant à la fois un noyau et un système de fichiers racine. Autrement dit, il contient tout ce qui est nécessaire au démarrage et au fonctionnement d'un système Linux sans disque dur. L'avantage de ce type de disque est sa compacité : tout ce dont on a besoin est sur un seul disque. Néanmoins, la taille toujours plus importante des programmes implique une difficulté croissante pour tout faire tenir sur une seule disquette, même avec de la compression.
Un disque contenant un système de fichier non destiné à être monté en tant que racine. Il s'agit d'un disque de données supplémentaires. Vous pouvez utiliser ce genre de disque pour rajouter des utilitaires, quand vous en avez trop pour un seul disque amorce.
En général, lorsque l'on parle de « construire un disque d'amorce », c'est de la création des parties amorce (noyau) et racine (fichiers) qu'il est question, soit en un seul morceau (un seul disque amorce/racine), soit séparément (un disque amorce et un racine). L'approche la plus flexible pour des disquettes de secours est d'utiliser des disquettes amorce et racine séparées, et une ou plusieurs disquettes utilitaires pour supporter le trop-plein.
Pour créer un système racine, il faut sélectionner les fichiers nécessaires au système pour fonctionner. Dans cette section nous décrivons comment créer un système racine compressé. Une option moins courante est de créer un système non compressé sur une disquette que l'on monte directement ; cette alternative est décrite dans la la section intitulée « Système racine sans disque mémoire ».
Un système racine doit contenir tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement d'un système Linux complet. Pour cela, le disque doit contenir un système Linux minimum :
La structure de base des fichiers ;
Un ensemble minimum de répertoires :
/dev
, /proc
,
/bin
, /etc
,
/lib
, /usr
,
/tmp
;
Un ensemble d'utilitaires de base : sh, ls, cp, mv, et cætera ;
Un ensemble minimum de fichiers de
configuration :
rc, inittab
,
fstab
, et cætera ;
Des périphériques : /dev/hd*
,
/dev/tty*
, /dev/fd0
, et cætera ;
Des bibliothèques d'exécution fournissant les fonctions de base nécessaires aux utilitaires.
Bien sûr, n'importe quel système devient utile dès que l'on peut faire tourner quelque chose dessus, et une disquette racine ne devient en général utilisable que lorsque vous pouvez faire quelque chose du genre :
Contrôler un système de fichiers sur un autre disque ; par exemple, pour contrôler le système racine de votre disque dur, vous devez pouvoir démarrer Linux depuis un autre disque, telle qu'une disquette racine. Vous pouvez alors lancer fsck sur votre disque racine habituel tant qu'il n'est pas monté ;
Récupérer tout ou partie de votre disque racine initial à partir d'une sauvegarde en utilisant des utilitaires d'archivage et de compression tels que cpio, tar, gzip et ftape.
Nous décrirons comment construire un système compressé, ainsi appelé car il est compressé sur disque et qu'une fois démarré, le noyau le décompresse dans un disque mémoire. Avec un système compressé vous pouvez faire tenir beaucoup de fichiers (à peu près six méga-octets) sur une disquette standard de 1440 ko. Puisque le système de fichiers est bien plus gros que la disquette, il ne peut être construit directement sur la disquette. Il nous faut le construire ailleurs et le compresser avant de le copier sur la disquette.
Pour créer un tel système racine, il vous faut un autre périphérique capable de stocker tous les fichiers avant leur compression. Ce périphérique doit pouvoir contenir à peu près quatre méga-octets. Plusieurs solutions s'offrent à vous :
Utiliser un disque mémoire
(PÉRIPHÉRIQUE = /dev/ram0
). Dans ce cas, la mémoire
est utilisée pour simuler un disque physique. Le disque mémoire doit
être suffisamment grand pour contenir un système de fichiers de la bonne
taille. Si vous utilisez LILO, cherchez dans votre
fichier de configuration (/etc/lilo.conf
) une ligne
du type :
RAMDISK_SIZE = nnn
qui détermine combien de mémoire peut être au plus allouée à un disque mémoire. La valeur par défaut est de 4096 ko, ce qui devrait suffire. Il ne sert probablement à rien de créer un tel disque mémoire sur une machine possédant moins de 8 Mo de RAM.
Vérifiez que vous avez un périphérique tel que
/dev/ram0
, /dev/ram
ou
/dev/ramdisk
. Si ce n'est pas le cas, créez
/dev/ram0
avec mknod (numéro majeur 1, numéro
mineur 0).
Une partition de disque dur inutilisée et assez grande (plusieurs méga-octets) est aussi une bonne solution.
Utiliser un périphérique de boucle (loopback), qui permet d'utiliser un fichier comme s'il s'agissait d'un périphérique normal. Avec un périphérique de boucle, vous pouvez créer un fichier de 3 méga-octets sur votre disque dur et construire le système de fichiers dedans.
Tapez man losetup pour savoir comment utiliser un périphérique de boucle. Si vous n'avez pas losetup, vous pouvez le récupérer, ainsi que des versions compatibles de mount et umount, dans le paquetage util-linux disponible dans le répertoire ftp://ftp.win.tue.nl/pub/linux-local/utils/util-linux/.
Si vous n'avez pas de périphérique de boucle
(/dev/loop0
, /dev/loop1
, et cætera)
sur votre système, vous devez en créer un avec mknod /dev/loop0
b 7 0. Une fois les exécutables mount et
umount spéciaux installés, créez un fichier
temporaire sur le disque dur suffisamment grand (par exemple,
/tmp/fsfile
). Vous pouvez utiliser une commande du
type :
dd if=/dev/zero of=/tmp/fsfile bs=1k count=nnn
pour créer un fichier de nnn blocs.
Utilisez le nom du fichier à la place de PÉRIPHÉRIQUE ci-dessous. Quand
vous exécutez une commande mount, vous devez inclure
l'option -o loop
pour dire au programme d'utiliser un
périphérique de boucle. Par exemple :
mount -o loop -t ext2 /tmp/fsfile /mnt
va monter /tmp/fsfile
(par périphérique de boucle)
sur le point de montage /mnt
. Un coup de
df le confirmera.
Après avoir choisi une de ces options, préparez le PÉRIPHÉRIQUE avec :
dd if=/dev/zero of=PÉRIPHÉRIQUE bs=1k count=4096
Cette commande initialise à zéro le périphérique. Cette étape est importante pour la compression ultérieure du système de fichiers, afin que toutes les portions inutilisées soient remplies de zéros pour une compression maximum. Gardez cela à l'esprit si vous déplacez ou effacez des fichiers sur le système de fichiers. Le système de fichiers va désallouer correctement les blocs, mais ne va pas les initialiser à zéro à nouveau . Si vous effectuez beaucoup d'effacements et de copies, votre système de fichiers compressé risque d'être bien plus grand que nécessaire.
Ensuite, créez le système de fichiers. Le noyau Linux sait charger
automatiquement deux types de système de fichiers dans un disque mémoire
: minix et ext2, avec une préférence pour ext2. Si vous le choisissez,
vous voudrez peut-être utiliser l'option -i
afin de
créer plus d'i-nœuds que par défaut ; -i 2000
est une
bonne valeur qui vous évitera de tomber à court d'i-nœuds. Vous pouvez
sinon économiser des i-nœuds en supprimant pas mal de fichiers
/dev/
inutiles. mke2fs crée par
défaut 360 i-nœuds sur une disquette de 1,44 Mo. Je trouve
120 i-nœuds largement suffisants pour ma disquette racine
de secours, mais si vous conservez tous les périphériques dans le
répertoire /dev
vous dépasserez facilement les 360.
L'utilisation d'un système racine compressé permet de créer un système
de fichiers plus grand, contenant donc plus d'i-nœuds par défaut, mais
vous pourrez quand même vouloir réduire le nombre de fichiers ou
augmenter le nombre d'i-nœuds.
Vous allez donc taper une commande du genre :
mke2fs -m 0 -i 2000 PÉRIPHÉRIQUE
(Si vous utilisez un périphérique de boucle, le fichier que vous
utilisez doit être indiqué à la place de ce
PÉRIPHÉRIQUE
. mke2fs vous
demandera alors si vous voulez vraiment faire cela ; répondez oui.)
La commande mke2fs détectera automatiquement l'espace
disponible et se configurera selon ce dernier. Le paramètre -m 0
permet de ne pas réserver d'espace pour root, et laisse donc plus
d'espace disponible sur le disque.
Ensuite, montez le périphérique :
mount -t ext2 PÉRIPHÉRIQUE /mnt
(Vous devez créer un point de montage /mnt
s'il
n'existe pas encore.) Dans les sections suivantes, tous les répertoires
destination sont supposés relatifs à /mnt
.
Voici un minimum raisonnable de répertoires à créer sur votre système racine [1] :
/dev
: Périphériques, nécessaires
aux E/S ;
/proc
: Répertoire de base
nécessaire au système de fichiers proc ;
/etc
: Fichiers de configuration
du système ;
/sbin
: Exécutables systèmes
critiques ;
/bin
: Exécutables de base
considérés comme partie intégrante du système ;
/lib
: Bibliothèques partagées
nécessaires à l'exécution des programmes ;
/mnt
: Un point de montage pour la
maintenance des autres disques ;
/usr
: Utilitaires et applications
supplémentaires.
Trois de ces répertoires resteront vides sur les systèmes racine, il
suffit donc de les créer avec mkdir. Le répertoire
/proc
n'est qu'une base sous laquelle le système
proc est placé. /mnt
et /usr
ne sont que des points de montage utilisés une fois que le système
amorce/racine tourne. Encore une fois, il suffit de créer ces
répertoires.
Les quatre autres répertoires sont décrits dans les sections suivantes.
Tous les systèmes Linux ont besoin d'un répertoire
/dev
contenant un fichier spécial par périphérique
accessible au système. Le répertoire en lui-même est normal, et peut
être créé avec mkdir de la manière habituelle. Les
fichiers spéciaux de périphérique doivent par contre être créés
différemment, à l'aide de la commande mknod.
Il y a un raccourci par contre : copiez le contenu de votre répertoire
/dev
existant, puis supprimez ceux dont vous n'avez
pas besoin. Il suffit juste de copier les fichiers spéciaux avec
l'option -R
. Cela copie le répertoire sans tenter de
copier le contenu des fichiers. Attention à bien utiliser un R
en majuscule ! Si vous utilisez l'option en minuscule
-r
, vous allez vous retrouver en train de copier le
contenu complet de votre disque dur — ou au moins tout ce que pourra en
contenir une disquette ! Prenez donc vos précautions, et utilisez par
exemple les commandes :
cp -dpR /dev/fd[01]* /mnt/dev cp -dpR /dev/tty[0-6] /mnt/dev
en supposant que la disquette est montée sur /mnt
.
Les options dp
demandent la copie des liens symboliques
en tant que lien, plutôt que celle du fichier qui se trouve au bout de
celui-ci, et la conservation des attributs originaux des fichiers, pour
garder les bons propriétaires.
Si vous voulez le faire vous-mêmes, utilisez ls -l pour afficher les numéros majeurs et mineurs des périphériques qui vous intéressent, et créez-les sur la disquette en utilisant mknod.
Quelle que soit la manière retenue pour copier les périphériques, il faut vérifier que tous les périphériques dont vous aurez besoin sont bien présents sur la disquette de secours. Par exemple, ftape utilise les périphériques de bande, qu'il vous faudra donc tous copier si vous comptez utiliser votre lecteur de bande depuis le disque amorce.
À noter qu'un i-nœud est nécessaire pour chaque fichier de
périphérique, et que les i-nœuds sont parfois une
ressource rare, spécialement sur les systèmes de fichiers sur disquette.
Il n'est donc pas idiot d'enlever du répertoire
/dev
de la disquette tous les fichiers de
périphérique dont vous n'avez pas besoin. Bien des périphériques ne sont
clairement pas nécessaires sur des systèmes spécifiques. Par exemple, si
vous n'avez pas de disques SCSI vous pouvez tranquillement enlever tous
les fichiers commençant par sd
. De même, si vous ne
comptez pas utiliser de port série vous pouvez supprimer tous les
fichiers commençant par ttyS
.
Si, en construisant le système de fichiers, vous obtenez l'erreur :
No space left on device
et que la commande df indique qu'il reste de l'espace disponible, c'est sans doutes qu'il n'y a plus d'i-nœud disponible. Un df -i affichera l'utilisation des i-nœuds.
N'oubliez pas d'inclure les fichiers suivants dans le
répertoire : console
,
kmem
, mem
,
null
, ram0
,
tty1
.
Ce répertoire doit contenir un certain nombre de fichiers de configuration. Ce qu'il devrait contenir dépend des programmes que vous avez l'intention d'exécuter. Sur la plupart des systèmes, on peut les répartir en trois groupes :
Nécessaires à tout moment, par exemple
rc
, fstab
,
passwd
;
Peut-être nécessaires, mais on n'en est pas sûr ;
Du bazar oublié là.
Les fichiers non essentiels peuvent être identifiés avec la commande :
ls -ltru
Les fichiers sont classés dans l'ordre inverse de dernière date d'accès, donc tout fichier qui n'est jamais lu peut être exclu d'une disquette racine.
Sur mes disquettes racine, je n'ai que 15 fichiers de configuration. Mon travail se réduit alors à gérer trois groupes de fichiers :
Ceux que je dois configurer pour un système d'amorce et racine :
rc.d/*
: scripts de démarrage du
système et de changement de niveau d'exécution ;
fstab
: liste des systèmes de
fichiers à monter ;
inittab
: paramètres pour le
processus init, le premier à être lancé au
démarrage.
gettydefs
: paramètres pour le
processus init, le premier à être lancé au
démarrage.
Ceux que je dois nettoyer pour un système d'amorce et racine :
passwd
: liste des utilisateurs,
des répertoires utilisateurs, et cætera ;
group
: groupes d'utilisateurs
;
shadow
: mots de passe cachés des
utilisateurs. Il se peut que vous n'ayez pas ce fichier
;
termcap
: la base de données de
fonctionnalités des terminaux.
passwd
et
shadow
doivent être nettoyés pour ne pas copier de
mots de passe d'utilisateurs hors du système et pour qu'en cas de
démarrage sur disquette, les logins indésirables soient rejetés.
Assurez-vous que passwd
contienne au moins
root. Si vous comptez donner accès à d'autres
utilisateurs, vérifiez l'existence de leurs répertoires utilisateurs et
de leurs shells.
termcap
, la base de données de terminaux, fait en
général plusieurs centaines de kilo-octets. Vous devrez faire du ménage
dans la version de votre disquette d'amorce/racine pour ne conserver que
le ou les terminaux que vous utilisez, ce qui se réduit en général à
l'entrée linux ou
linux-console.
Le reste. Ils fonctionnent très bien tels quel, je ne les modifie donc pas.
Parmi tout cela, je n'ai en réalité que deux fichiers à configurer, et ils ne doivent contenir qu'étonnamment peu de choses.
rc
doit contenir :
#!/bin/sh /bin/mount -av /bin/hostname Kangaroo
Vérifiez qu'il est exécutable, qu'il contient bien une ligne #!/bin/sh au début et que ce sont les bons répertoires. Il n'est pas réellement nécessaire de lancer hostname, mais cela donne juste une meilleure allure.
fstab
doit au moins contenir :
/dev/ram0 / ext2 defaults /dev/fd0 / ext2 defaults /proc /proc proc defaults
Vous pouvez copier des lignes de votre vrai fstab
,
mais vous ne devriez pas monter automatiquement de partitions de
votre disque dur ; utilisez le mot clé noauto pour
celles-là. Votre disque peut être endommagé ou mort quand vous utilisez
le disque d'amorce.
Votre inittab
doit être modifié pour que la ligne
sysinit lance rc ou quelque autre
script basique d'amorce. De plus, si vous ne souhaitez pas que les
utilisateurs se loguent sur les ports série, commentez toutes les
entrées getty qui font référence à des périphériques
ttys
ou ttyS
à la fin de la
ligne. Laissez les ports tty
pour pouvoir vous
connecter sur la console.
Un fichier inittab
minimal contient ce qui suit :
id:2:initdefault si::sysinit:/etc/rc 1:2345:respawn:/sbin/getty 9600 tty1 2:23:respawn:/sbin/getty 9600 tty2
Le fichier inittab
décrit ce que va lancer le
système dans divers états, dont le démarrage, le passage en mode multi
utilisateurs, et cætera. Attention aux noms de fichiers référencés dans
inittab
; si init ne peut
trouver le programme, le disque d'amorce s'arrêtera, et vous n'aurez
peut-être même pas de message d'erreur.
Notez que certains programmes ne peuvent être déplacés en raison
d'autres programmes qui référencent en dur leur position. Par exemple
sur mon système, /etc/shutdown
référence en dur
/etc/reboot
. Si je déplace
reboot vers /bin/reboot, et que je
lance une commande shutdown, elle va échouer en ne
trouvant pas le fichier reboot.
Pour le reste, copiez juste tous les fichiers texte de votre répertoire
/etc
, ainsi que tous les exécutables présents dans
/etc
dont vous n'êtes pas sûr de pouvoir vous
passer. Basez-vous sur l'exemple de l'Annexe C, Exemple de contenu de répertoires sur un disque racine. Il
vous suffira probablement de copier ces fichiers, mais les systèmes
pouvant être très différents, il n'est pas certain que le même ensemble
de fichiers sur votre système soit équivalent aux fichiers listés. La
seule méthode sûre est de partir d'inittab
et d'en
déduire ce qui est nécessaire.
La plupart des systèmes utilisent maintenant un répertoire
/etc/rc.d/
contenant des scripts shell pour les
différents niveaux d'exécution. Il faut au minimum avoir un script
rc unique, mais il peut être plus simple de carrément
copier inittab
et le répertoire
/etc/rc.d
depuis votre système puis de nettoyer les
scripts shell dans le répertoire rc.d
pour enlever
tous les traitements inutiles pour un système sur disquette.
Le répertoire /bin
est un endroit pratique pour
tous les utilitaires nécessaires aux opérations de base, tels que
ls, mv, cat et
dd. Voir l'Annexe C, Exemple de contenu de répertoires sur un disque racine pour un
exemple d'ensemble de fichiers pouvant aller dans les répertoires
/bin
et /sbin
. Il ne contient
aucun des utilitaires nécessaires à la récupération d'une sauvegarde,
tels que cpio, tar et
gzip. C'est parce que je place ceux-ci sur une
disquette utilitaire séparée, pour conserver de la place sur la
disquette d'amorce et racine. Une fois la disquette d'amorce/racine
démarrée, elle est copiée sur le disque mémoire, laissant ainsi le
lecteur de disquette libre pour en monter une autre, la disquette
utilitaire. En général je la monte sur /usr
.
La création d'une disquette utilitaire est décrite ci-dessous dans la la section intitulée « Construire un disque utilitaire » . Il est probablement souhaitable d'y maintenir une copie des mêmes versions d'utilitaires de sauvegarde que ceux utilisés pour écrire les sauvegardes, histoire de ne pas perdre de temps en essayant d'installer des versions qui ne peuvent pas lire vos bandes de sauvegarde.
Vérifiez que vous y mettez les programmes suivants : init, getty ou un équivalent, login, mount, un shell capable de faire tourner votre script rc, un lien de sh vers le shell en question.
Vous mettez dans /lib
les bibliothèques partagées
et les chargeurs nécessaires. Si les bibliothèques nécessaires ne sont pas
trouvées dans /lib
, le système ne pourra pas
démarrer. Avec de la chance, un message vous expliquera pourquoi.
Pratiquement tous les programmes ont au moins besoin de la bibliothèque
libc
,
libc.so.
N,
N étant le numéro de version courant. Vérifiez
votre répertoire /lib
,
libc.so.N
est en général un lien symbolique vers un
fichier avec un numéro de version complet :
% ls -l /lib/libc.so* -rwxr-xr-x 1 root root 4016683 Apr 16 18:48 libc-2.1.1.so* lrwxrwxrwx 1 root root 13 Apr 10 12:25 libc.so.6 -> libc-2.1.1.so*
Dans le cas présent, il vous faut libc-2.1.1.so
.
Pour trouver les autres bibliothèques nécessaires, il faut lancer la
commande ldd sur tous les exécutables que vous
prévoyez de mettre sur la disquette. Par exemple :
% ldd /sbin/mke2fs libext2fs.so.2 => /lib/libext2fs.so.2 (0x40014000) libcom_err.so.2 => /lib/libcom_err.so.2 (0x40026000) libuuid.so.1 => /lib/libuuid.so.1 (0x40028000) libc.so.6 => /lib/libc.so.6 (0x4002c000) /lib/ld-linux.so.2 => /lib/ld-linux.so.2 (0x40000000)
Tous les fichiers à droite sont nécessaires. Le fichier peut en réalité être un lien symbolique.
Notez que certaines bibliothèques sont assez
grosses et ne tiendront pas facilement sur votre système
racine. Par exemple, la libc.so
citée précédemment
fait environ 4 méga-octets. Vous devrez probablement nettoyer les
bibliothèques avant de les copier sur votre système racine.
Reportez-vous à la la section intitulée « Réduire la taille du système racine » pour plus d'informations.
Il faut également inclure dans /lib
un chargeur
pour les bibliothèques. Il s'agira soit de ld.so
(pour les bibliothèques a.out), soit de ld-linux.so
(pour les bibliothèques ELF). Les versions récentes de
ldd vous indiquent de quel chargeur vous avez besoin,
comme dans l'exemple ci-dessus, mais de plus anciennes versions ne le
font pas forcément. Si vous ne savez pas duquel vous avez besoin,
utilisez la commande file sur la bibliothèque. Par
exemple :
% file/lib/libc.so.4.7.2 /lib/libc.so.5.4.33 /lib/libc-2.1.1.so /lib/libc.so.4.7.2: Linux/i386 demand-paged executable (QMAGIC), stripped /lib/libc.so.5.4.33: ELF 32-bit LSB shared object, Intel 80386, version 1, stripped /lib/libc-2.1.1.so: ELF 32-bit LSB shared object, Intel 80386, version 1, not stripped
Le mot QMAGIC indique que 4.7.2 est pour les bibliothèques a.out, et ELF que 5.4.33 et 2.1.1 sont pour les ELF.
Copiez le ou les chargeurs dont vous avez besoin sur le système racine que vous êtes en train de construire. Les bibliothèques et chargeurs doivent être testés attentivement avec les exécutables inclus. Si le noyau ne peut charger une bibliothèque nécessaire, il s'arrêtera en général brutalement, sans message d'erreur.
Votre système peut utiliser des bibliothèques chargées dynamiquement
mais invisibles pour ldd
. Si vous ne les incluez pas,
vous risquez de ne pas pouvoir vous connecter ou utiliser votre
disquette d'amorce.
Si votre système utilise PAM (Pluggable Authentication Modules, soit
Modules Externes d'authentification), tenez-en compte dans la
construction de votre disque d'amorce, sans quoi vous ne pourrez pas
vous connecter. En quelques mots, PAM est une méthode modulaire
sophistiquée pour authentifier les utilisateurs et contrôler leur accès
aux services. Pour déterminer simplement si votre système utilise PAM,
cherchez dans le répertoire /etc
de votre disque
dur un fichier pam.conf
ou un répertoire
pam.d
; si l'un des deux existe, vous devez prévoir
un minimum de support pour PAM. (Vous pouvez aussi lancer
ldd
sur votre exécutable login
; si la sortie contient libpam.so
, vous avez besoin
de PAM.)
Heureusement, la sécurité est rarement un problème avec les disques
d'amorce étant donné que quiconque avec un accès physique à la
machine peut en général faire tout ce qu'il veut dessus. Vous pouvez
donc complètement désactiver PAM en créant un fichier
/etc/pam.conf
simple sur votre système racine
contenant :
OTHER auth optional /lib/security/pam_permit.so OTHER account optional /lib/security/pam_permit.so OTHER password optional /lib/security/pam_permit.so OTHER session optional /lib/security/pam_permit.so
Copiez également le fichier
/lib/security/pam_permit.so
sur votre système
racine. Cette bibliothèque ne fait qu'environ 8 ko et ne coûte donc
pas grand chose.
Notez bien que cette configuration donne à tous un accès complet aux
fichiers et services de votre machine. Si vous avez des impératifs de
sécurité sur votre disque d'amorce pour une raison ou une autre, vous
devrez copier une partie, voire l'ensemble de la configuration PAM de
votre disque dur vers le système racine. Lisez bien attentivement la
documentation de PAM, et copiez toutes les bibliothèques nécessaires
depuis /lib/security
vers votre système racine.
Vous devez aussi inclure /lib/libpam.so
sur le
disque racine. Mais vous le saviez déjà puisque vous avez lancé
ldd sur /bin/login
qui vous a
montré cette dépendance.
Si vous utilisez glibc (appelée aussi
libc6), vous devez tenir compte des services de
noms sans quoi vous ne pourrez pas vous connecter. Le fichier
/etc/nsswitch.conf
contrôle les recherches dans les
bases de données pour divers services. Si vous ne comptez pas accéder à
des services du réseau (tels que des recherches DNS ou NIS), un simple
fichier nsswitch.conf
comme suit suffit :
passwd: files shadow: files group: files hosts: files services: files networks: files protocols: files rpc: files ethers: files netmasks: files bootparams: files automount: files aliases: files netgroup: files publickey: files
Ce fichier spécifie que tous les services ne sont fournis que par des
fichiers locaux de la machine. Vous devez aussi inclure le fichier
/lib/libnss_files.so.X
, où X vaut 1 pour une glibc
2.0 et 2 pour une glibc 2.1. Cette bibliothèque est chargée
dynamiquement pour gérer les recherches dans les fichiers.
Si vous comptez accéder au réseau depuis votre disque d'amorce, vous
pouvez créer un fichier nsswitch.conf
plus complet.
Voir la page de manuel de nsswitch
pour plus de
détails. N'oubliez pas d'inclure un fichier
/lib/libnss_
service.so.1
pour chaque service que vous ajoutez.
Si votre noyau est modulaire, vous devez savoir quels modules vous voudrez charger depuis votre disque d'amorce une fois le système démarré. Il vous faudra inclure les modules ftape et zftape si vos sauvegardes sont sur bandes, les modules pour périphériques SCSI si vous en avez, et éventuellement ceux pour le support PPP ou SLIP si vous souhaitez accéder au réseau en cas d'urgence.
Ces modules doivent être placés dans /lib/modules
.
Vous devez aussi inclure insmod,
rmmod et lsmod. Si vous souhaitez
charger les modules automatiquement, prenez modprobe,
depmod et swapout. Et si vous
utilisez kerneld, prenez le avec son fichier de
configuration /etc/conf.modules
.
Néanmoins, le principal avantage d'utiliser les modules est que vous pouvez déplacer les modules non essentiels sur un disque utilitaire et ne les charger que lorsque c'est nécessaire, ce qui prend alors moins de place sur le disque racine. Si vous devez gérer beaucoup de périphériques, il vaut mieux procéder de cette manière plutôt que de construire un seul gros noyau contenant tous les gestionnaires.
Attention, pour démarrer avec un système de fichiers ext2 compressé, vous devez avoir inclus le support pour disque mémoire et ext2. Ils ne peuvent être installés par des modules.
Certains programmes, tels que login, se plaignent si
le fichier /var/run/utmp
et le répertoire
/var/log
n'existent pas.
Donc :
mkdir -p /mnt/var/{log,run} touch /mnt/var/run/utmp
Enfin, après avoir installé toutes les bibliothèques dont vous avez
besoin, lancez ldconfig pour refabriquer
/etc/ld.so.cache
sur le système racine. Le cache
indique au loader où trouver les bibliothèques. Pour refabriquer
ld.so.cache
, lancez la commande suivante :
ldconfig -r /mnt
Une fois le système racine construit, démontez-le, copiez-le dans un fichier et compressez-le :
umount /mnt dd if=PÉRIPHÉRIQUE bs=1k | gzip -v9 > rootfs.gz
Une fois cette étape effectuée, vous obtenez un fichier
rootfs.gz
contenant votre système racine compressé.
Vérifiez sa taille pour être sûr qu'il tient sur une disquette. Si ça
n'est pas le cas vous devrez y retourner pour supprimer certains
fichiers. La la section intitulée « Réduire la taille du système racine » vous donnera des astuces pour y
arriver.
Vous avez maintenant un système de fichiers racine complet et compressé. La prochaine étape consiste à construire ou choisir un noyau. Dans la plupart des cas, vous pouvez copier votre noyau courant et démarrer la disquette avec. Cependant dans certains cas, vous voudrez peut-être construire un noyau différent.
La taille peut jouer. Si vous faites une disquette d'amorce/racine unique, le noyau va être un des plus gros fichiers de la disquette et il vaut donc mieux essayer d'en réduire la taille au maximum. Pour ce faire, construisez-le avec le minimum de fonctionnalités nécessaires au bon fonctionnement du système cible. Cela implique de retirer tout ce dont vous n'avez pas besoin. Le support réseau est un bon candidat, tout comme le support pour tout type de disque et de périphérique dont vous n'avez pas l'usage sur un système lancé par disquette. Comme indiqué précédemment, votre noyau doit contenir le support pour disque mémoire et ext2.
Une fois les fonctionnalités nécessaires déterminées, vous devez trouver ce qu'il faut rajouter. L'utilisation la plus courante d'une disquette d'amorce/racine est l'examen et la récupération d'un système racine endommagé, ce qui peut nécessiter le support de certaines fonctionnalités supplémentaires dans le noyau. Par exemple, si vos sauvegardes sont stockées sur bande avec ftape pour gérer l'accès au lecteur de bande et que vous perdez votre disque racine ainsi que ceux contenant ftape, vous ne pourrez plus récupérer vos sauvegardes depuis les bandes. Vous devrez réinstaller Linux, rapatrier et réinstaller ftape, puis essayer de lire vos sauvegardes.
Ce que je veux dire, c'est que quelle que soit la méthode d'E/S que vous utilisez au niveau du noyau pour les sauvegardes, elle doit se trouver aussi sur votre noyau d'amorce.
La procédure de construction d'un noyau est décrite dans la
documentation fournie avec celui-ci. C'est assez simple à suivre, vous
pouvez donc commencer par faire un tour dans
/usr/src/linux
. Si vous avez des problèmes pour
construire un noyau, vous ne devriez probablement pas essayer de faire
de disquette d'amorce/racine de toute manière. Pensez à compresser le
noyau avec make zImage.
Vous avez maintenant un noyau et un système de fichiers compressé. Si vous construisez un disque d'amorce/racine unique, vérifiez que leur taille ne dépasse pas celle du disque. Si vous avez un découpage sur deux disquettes, vérifiez que la taille du système racine ne dépasse pas celle de la disquette.
Il vous faut choisir entre l'utilisation de LILO pour
démarrer le noyau du disque d'amorce et la copie du noyau directement
sur la disquette d'amorce, sans LILO. L'avantage de
LILO est la possibilité de passer des paramètres au
noyau, ce qui peut être nécessaire pour initialiser votre matériel
(Regardez le fichier /etc/lilo.conf
sur votre
machine. S'il existe et contient une ligne du type
append=…, vous avez besoin de passer des
paramètres). Son inconvénient est une complexité accrue dans la
construction du disque d'amorce, ainsi qu'une place occupée sur la
disquette légèrement plus importante. Vous devrez configurer un petit
système de fichier séparé que nous appellerons le système
noyau, où vous transférerez le noyau ainsi que quelques
autres fichiers nécessaires à LILO.
Si vous décidez d'utiliser LILO, continuez la lecture ; si par contre vous voulez copier le noyau directement sur la disquette, passez directement à la la section intitulée « Transfert du noyau sans LILO ».
La première chose à faire est de vérifier que vous avez une version récente de LILO. Ensuite, il faut créer un petit fichier de configuration pour LILO. Il doit ressembler à :
boot =/dev/fd0 install =/boot/boot.b map =/boot/map read-write backup =/dev/null compact image = NOYAU label = Bootdisk root =/dev/fd0
Pour la signification de ces paramètres, voir la documentation
utilisateur de LILO. Il vous faudra probablement
aussi rajouter une ligne append=… à ce fichier,
comme dans le fichier /etc/lilo.conf
de votre
disque dur.
Sauvez-le en tant que bdlilo.conf
.
Vous devez maintenant créer un petit système de fichier, que nous appellerons système noyau, pour le différencier du système racine.
Tout d'abord, calculez la taille que celui-ci doit faire. Prenez la taille de votre noyau en blocs (la taille donnée par ls -s NOYAU et ajoutez 50. Cinquante blocs sont en gros la taille nécessaire aux i-nœuds ainsi qu'aux autres fichiers. Vous pouvez calculer le nombre exact si vous voulez, ou simplement utiliser 50. Si vous créez un ensemble avec deux disques, vous pouvez carrément surestimer l'espace nécessaire puisque le disque n'est utilisé que par le noyau de toute manière. Appelez ce nombre BLOCS_NOYAU.
Mettez une disquette dans le lecteur (pour simplifier, supposons qu'il
s'agit de /dev/fd0
) et créez le système noyau ext2
dessus :
mke2fs -N 24 -m 0 /dev/fd0 BLOCS_NOYAU
L'option -N 24
indique que l'on souhaite 24 i-nœuds,
ce qui est largement suffisant pour ce système de fichiers. Ensuite,
montez le système, supprimez le répertoire
lost+found
et créez des répertoire
dev
et boot
pour
LILO :
mount /dev/fd0 /mnt rm -rf /mnt/lost+found mkdir /mnt/{boot,dev}
Ensuite, créez les périphériques /dev/null
et
/dev/fd0
. Au lieu de chercher leurs numéros de
périphériques, vous pouvez simplement les copier depuis votre disque
dur avec l'option -R
:
cp -R /dev/{null,fd0} /mnt/dev
LILO a besoin d'une copie de son chargeur d'amorce,
boot.b
, que vous pouvez trouver sur votre disque
dur. Il est d'habitude dans le répertoire /boot
.
cp /boot/boot.b /mnt/boot
Enfin, copiez le fichier de configuration de LILO que vous avez créé précédemment avec votre noyau. Les deux peuvent être placés dans le répertoire racine :
cp bdlilo.conf NOYAU /mnt
Tout ce dont LILO a besoin est maintenant sur le
système noyau, vous pouvez donc le lancer. Le paramètre
-r
de LILO est utilisé pour
installer le chargeur sur une autre racine que la courante :
lilo -v -C bdlilo.conf -r /mnt
LILO doit s'exécuter sans erreur, après quoi le système noyau devrait ressembler à :
total 361 1 -rw-r--r-- 1 root root 176 Jan 10 07:22 bdlilo.conf 1 drwxr-xr-x 2 root root 1024 Jan 10 07:23 boot/ 1 drwxr-xr-x 2 root root 1024 Jan 10 07:22 dev/ 358 -rw-r--r-- 1 root root 362707 Jan 10 07:23 vmlinuz boot: total 8 4 -rw-r--r-- 1 root root 3708 Jan 10 07:22 boot.b 4 -rw------- 1 root root 3584 Jan 10 07:23 map dev: total 0 0 brw-r----- 1 root root 2, 0 Jan 10 07:22 fd0 0 crw-r--r-- 1 root root 1, 3 Jan 10 07:22 null
Ne vous inquiétez pas si la taille des fichiers n'est pas exactement la même que la votre.
Laissez maintenant le disque dans le lecteur et allez à la la section intitulée « Mise en place du mot disque mémoire ».
Si vous n'utilisez pas LILO, transférez le noyau sur le disque d'amorce avec la commande dd :
% dd if=NOYAU of=/dev/fd0 bs=1k 353+1 records in 353+1 records out
Dans ce exemple, dd a écrit 353 enregistrements complets, plus 1 partiel, ce qui signifie que le noyau occupe les 354 premiers blocs de la disquette. Appelez ce nombre BLOCS_NOYAU et pensez à l'utiliser dans la section suivante.
Enfin, indiquez que le périphérique racine doit être la disquette elle-même, et que le noyau doit être chargé en lecture/écriture.
rdev /dev/fd0 /dev/fd0 rdev -R /dev/fd0 0
Attention à bien utiliser un -R
majuscule dans la
seconde commande rdev.
Le mot disque mémoire situé dans l'image du noyau permet de spécifier où se trouve le système racine, ainsi que d'autres options. Le mot peut être lu et modifié avec la commande rdev, et sa valeur s'interprète de la manière suivante :
bits 0-10 : Décalage jusqu'au début du disque mémoire, en blocs de 1024 octets bits 11-13 : Inutilisé bit 14 : Drapeau indiquant s'il faut charger un disque mémoire bit 15 : Drapeau pour faire une pause avant de charger le système racine
Si le bit 15 est mis à 1, le noyau vous demandera au moment du démarrage de changer la disquette dans le lecteur. C'est nécessaire si vous utilisez un ensemble de deux disques. Il y a deux cas, suivant que vous créez une disquette d'amorce/racine unique ou un ensemble « amorce+racine » séparé.
Si vous créez un disque unique, le système racine compressé sera placé juste après le noyau, et donc le décalage sera le premier bloc libre (qui doit être au même endroit que BLOCS_NOYAU). Le bit 14 sera mis à 1, et le bit 15 à 0.
Supposons par exemple que vous construisiez un disque unique dont le système racine doit commencer au bloc 253 (valeur décimale). Le mot disque mémoire devrait valoir 253 (toujours en décimal) avec le bit 14 à 1 et le bit 15 à 0. Pour calculer sa valeur vous pouvez simplement additionner les valeurs décimales. 253 + (2^14) = 253 + 16384 = 16637. Si vous ne comprenez pas d'où sort ce nombre, entrez-le dans une calculatrice scientifique et convertissez-le en binaire.
Si vous créez par contre un ensemble de deux disques, le système racine sera au bloc zéro du second disque, et le décalage sera donc zéro. Le bit 14 sera mis à 1 tout comme le bit 15. La valeur décimale sera donc de 2^14 + 2^15 = 49152 dans ce cas.
Après avoir bien calculé la valeur du mot disque mémoire, écrivez-le
avec rdev -r. Attention à utiliser la valeur
décimale. Si vous utilisez LILO,
l'argument de rdev doit être le chemin
d'accès au noyau monté, c'est à dire
/mnt/vmlinuz
; si vous avez copié le noyau avec
dd, utilisez à la place le nom du périphérique du
lecteur de disquette (c'est à dire /dev/fd0
).
rdev -r NOYAU_OU_LECTEUR_DE_DISQUETTE VALEUR
Si vous avez utilisé LILO, démontez maintenant la disquette.
Ne croyez pas ce que dit la page de manuel de
rdev/ramsize à propos de la taille
du disque mémoire. Cette page est obsolète. À partir du noyau 2.0, le
mot disque mémoire ne détermine plus la taille du disque mémoire ; au
lieu de cela, ce mot est déterminé à partir du tableau donné au début de
cette section. Pour une explication détaillée, voir le fichier de
documentation ramdisk.txt
ou
http://www.tamacom.com/tour/linux/S/9075.html.
La dernière étape concerne le transfert du système racine.
Si le système racine doit être placé sur le même disque
que le noyau, transférez-le avec dd et son option
seek
, qui indique combien de blocs il faut sauter :
dd if=rootfs.gz of=/dev/fd0 bs=1k seek=BLOCS_NOYAU
Si le système racine doit être placé sur un second disque, sortez la première disquette, mettez la seconde dans le disque, puis transférez-y le système racine :
dd if=rootfs.gz of=/dev/fd0 bs=1k
Bravo, vous avez fini ! Vous devriez toujours tester un disque d'amorce avant de le ranger jusqu'à la prochaine urgence ! S'il n'arrive pas à démarrer, continuez à lire.
Lorsque l'on crée des disques d'amorce, les premiers essais n'amorcent souvent pas la machine. En général, la méthode utilisée consiste à construire le disque racine à partir de composants de votre système actuel pour essayer d'obtenir que le système de la disquette commence à afficher des messages sur la console. Une fois qu'il a commencé à vous parler, la bataille est presque gagnée puisque vous pouvez voir de quoi il se plaint et corriger les problèmes un à un jusqu'à ce que le système fonctionne normalement. Si le système s'arrête brutalement sans explication, il peut être difficile d'en trouver la cause. Pour que le système en arrive au point où il commence à afficher ses messages, un certain nombre de composants doivent être présents et bien configurés. La procédure à suivre pour déterminer les raisons du silence de votre système est la suivante :
Si vous voyez un message du genre :
Kernel panic: VFS: Unable to mount root fs on XX:YY
C'est un problème courant qui ne peut avoir que quelques causes. Tout
d'abord, cherchez le périphérique XX:YY dans la
liste de codes des périphériques dans le fichier
/usr/src/linux/Documentation/devices.txt
;
s'agit-il du bon périphérique racine ? Si ce n'est pas le bon, vous
n'avez sans doute pas lancé rdev -R, ou alors sur la
mauvaise image. Si le code du périphérique est correct, vérifiez
attentivement quels gestionnaires de périphériques ont été compilés dans
le noyau. Assurez-vous que le support pour le lecteur de disquettes, les
disques mémoires et le système de fichiers ext2 sont bien inclus ;
Si vous voyez plusieurs erreurs du genre :
end_request: I/O error, dev 01:00 (ramdisk), sector NNN
Il s'agit d'une erreur d'E/S du périphérique disque mémoire, la plupart du temps à cause du noyau qui tente d'écrire au-delà de la fin du périphérique. Le disque mémoire est trop petit pour supporter la totalité du système de fichiers. Vérifiez les message d'initialisation du noyau pour trouver une ligne du type :
Ramdisk driver initialized : 16 ramdisks of 4096K size
Vérifiez la taille du système de fichiers compressé. Si le disque mémoire n'est pas assez grand, il faut l'agrandir.
Vérifiez que le disque racine contient bien les
répertoires que vous croyez. Il est facile de se tromper de niveau
d'arborescence et de se retrouver avec quelque chose du genre
/racine/bin
au lieu de /bin
sur votre disquette racine ;
Vérifiez qu'il y a un /lib/libc.so
avec le même lien que celui présent dans le répertoire
/lib
de votre disque dur ;
Vérifiez que tous les liens symboliques du répertoire
/dev
de votre système actuel existent également sur
le système racine, quand ces liens pointent vers des périphériques inclus
sur la disquette racine. Notamment, les liens vers
/dev/console
sont souvent essentiels ;
Vérifiez que vous avez inclus les fichiers
/dev/tty1
, /dev/null
,
/dev/zero
, /dev/mem
,
/dev/ram
et /dev/kmem
;
Vérifiez la configuration de votre noyau : le support pour toutes les ressources nécessaires jusqu'à l'invite de connexion doit être directement inclus et non pas sous forme de modules. Le support des disques mémoires et de ext2 doivent donc être présents dans le noyau ;
Vérifiez que le périphérique racine et le disque mémoire sont correctement configurés dans le noyau.
Une fois ces points généraux vérifiés, vous pouvez vous pencher sur ces points plus précis :
Vérifiez qu'init est présent en tant
que /sbin/init
ou /bin/init
,
et qu'il est exécutable ;
Lancez ldd init pour vérifier les
bibliothèques
d'init. Il n'y a normalement que
libc.so
, mais sait-on jamais… Vérifiez que vous
avez bien inclus les bibliothèques et leurs chargeurs ;
Vérifiez que vous avez le bon chargeur pour vos
bibliothèques : ld.so
pour a.out et
ld-linux.so
pour ELF ;
Vérifiez le contenu de /etc/inittab
sur la disquette d'amorce et ses éventuels appels à
getty (ou tout autre programme du genre, tel que
agetty, mgetty ou
getty_ps).
Comparez-le plusieurs fois avec l'inittab
de votre
disque dur. Vérifiez les pages de manuel du programme que vous utilisez
pour être sûr de sa cohérence. inittab
peut être le
morceau le plus difficile en raison de sa syntaxe et du contenu qui
dépendent de la version d'init utilisée et de la
nature du système. La seule manière de s'en débarrasser, c'est de lire
les pages de manuel d'init et
inittab
afin de comprendre exactement ce que fait
le système lorsqu'il démarre. Vérifiez que
/etc/inittab
contient bien une entrée concernant
l'initialisation du système. Elle doit contenir une commande lançant le
script d'initialisation du système, qui doit lui aussi exister ;
Comme pour init, lancez ldd sur votre getty pour voir ses besoins, et vérifiez que les bibliothèques et chargeurs nécessaires sont présents sur le système racine ;
Assurez-vous d'avoir inclus un exécutable de shell (par exemple bash ou ash) capable de faire tourner tous vos scripts rc ;
Si vous avez un fichier
/etc/ld.so.cache
sur le disque de secours,
refabriquez-le (le fichier, pas le disque).
Si init démarre et que vous obtenez un message du type :
Id xxx respawning too fast: disabled for 5 minutes
cela provient d'init et indique généralement que getty ou login meurt aussitôt après son lancement.
Vérifiez les exécutables de getty et
login, et les bibliothèques dont ils dépendent.
Vérifiez que les appels depuis /etc/inittab
sont
corrects. Si vous obtenez d'étranges messages de
getty, cela peut signifier que les arguments dans
/etc/inittab
sont faux. Les options des programmes
getty sont variables ; on signale que les arguments
sont parfois incompatibles entre deux versions
d'agetty.
Si vous obtenez une invite de login et qu'après avoir entré un nom de
login valide, le système vous en demande un autre aussitôt, le problème
peut venir de PAM ou NSS. Lisez la la section intitulée « Utilisation de PAM et NSS ». Le
problème peut aussi venir du fait que vous utilisez les mots
de passe cachés et que vous n'avez pas copié le fichier
/etc/shadow
sur votre disque d'amorce.
Si vous essayez de lancer un exécutable tel que df présent sur votre disque de secours, mais n'obtenez qu'un message du type : df: not found, vérifiez deux chose : (1) que le répertoire contenant le binaire est bien dans votre PATH, et (2) que vous avez les bibliothèques (et chargeurs) nécessaires au programme.
Parfois un système racine est trop gros pour tenir sur une disquette, même après compression. Voici quelques techniques pour réduire sa taille, citées par ordre décroissant d'efficacité :
Par défaut, les disquettes sont formatées à 1440 ko, mais des formats
plus denses existent. fdformat
peut formater des
disques avec les tailles suivantes : 1600, 1680, 1722, 1743, 1760, 1840
et 1920. Lisez la page de manuel de fdformat
ainsi
que /usr/src/linux/Documentation/devices.txt
.
Mais quelles densités/géométries votre machine peut-elle supporter ? Voici des réponses (légèrement modifiées) de Alain Knaff, l'auteur de fdutils.
C'est plus le problème du BIOS que du format physique des disquettes. Si le BIOS décide que tous les numéros de secteurs supérieurs à 18 sont non valides, alors on ne peut pas y faire grand chose. En effet, à moins de désassembler le BIOS, le seul moyen de trouver la bonne valeur est en tâtonnant. Quoiqu'il en soit, si le BIOS supporte les disques ED (grande densité : 36 secteurs/piste et 2,88 Mo), il y a des chances pour que les disquettes de 1722 ko soient également supportées. Les disquettes super-formatées avec plus de 21 secteurs par piste ne sont vraisemblablement pas amorçables : en fait, celles qui utilisent des secteurs de tailles non standard (1024 octets par secteur au lieu de 512, par exemple) ne sont vraisemblablement pas démarrables. Il devrait être malgré tout possible d'écrire un programme de démarrage du secteur pour contourner cela. Si je me souviens bien, le programme DOS 2m en est capable, ainsi que les programmes XDF de OS/2.
Certains BIOS clament artificiellement que tout
secteur supérieur à 18 est certainement défectueux. Comme les disquettes
de 1722 ko utilisent des secteurs supérieurs à 21, elles ne devraient
pas être amorçables. Le meilleur moyen de tester serait de formater une
disquette DOS ou syslinux en 1722 ko et de la rendre amorçable. Si
vous utilisez LILO, n'utilisez pas l'option
| ||
--Alain Knaff |
La plupart de l'espace disque d'un système de fichiers est consommé par des utilitaires indispensables tels que cat, chmod, cp, dd, df, et cætera. Le projet BusyBox permet de fournir un remplacement à ces utilitaires indispensables. BusyBox fournit un seul fichier monolithique exécutable, /bin/busybox, d'environ 150 ko, qui implémente les fonctions de ces utilitaires. Vous pouvez créer des liens symboliques à partir de différents programmes vers cet exécutable ; busybox voit comment il a été appelé et invoque le code correcte. BusyBox inclut même un shell basique. BusyBox est disponible sous forme de paquetage binaire pour plusieurs distributions, et le code source est disponible sur le site de BusyBox.
Certains shells populaires sous Linux, tels que bash et tcsh, sont gros et nécessitent de nombreuses bibliothèques. Si vous n'utilisez pas le shell de BusyBox, vous devriez quand même songer à remplacer le shell. D'autres options plus légères existent, telles que ash, lsh, kiss et smash, bien plus petites et nécessitant peu (ou pas) de bibliothèques. La plupart de ces shells de remplacement sont disponibles sur http://www.ibiblio.org/pub/Linux/system/shells/. Vérifiez que le shell que vous utilisez sait faire tourner les commandes de tous les scripts rc que vous incluez sur le disque d'amorce.
De nombreux binaires et bibliothèques restent non nettoyés (ils contiennent les informations pour le déboguage). Si vous lancez file sur ces fichiers, il vous indiquera not stripped si c'est le cas. Lorsque vous copiez des binaires sur votre système racine, une bonne habitude à prendre est d'utiliser :
objcopy --strip-all ORIGINE DESTINATION
Et lorsque vous copiez des bibliothèques :
objcopy --strip-debug ORIGINE DESTINATION
Si certains binaires ne sont pas immédiatement nécessaires au démarrage ou au login, vous pouvez les déplacer sur un disque utilitaire. Lisez la la section intitulée « Construire un disque utilitaire » pour les détails. Vous pouvez aussi déplacer les modules vers un disque utilitaire.
La la section intitulée « Construire un système racine » explique comment construire un système racine compressé chargé en mémoire lors du démarrage du système. Cette méthode qui présente beaucoup d'avantages est souvent utilisée. Néanmoins, certains systèmes possédant peu de mémoire ne peuvent se permettre d'utiliser de la RAM pour un disque mémoire, et doivent donc utiliser un système racine monté directement depuis la disquette.
De tels systèmes sont en réalité plus faciles à construire que les systèmes racines compressés car on peut les créer directement sur disquette plutôt que de passer par un autre périphérique intermédiaire, et ne nécessitent pas de compression. Nous indiquerons les différences de procédure par rapports aux instructions précédentes. Si vous choisissez cette méthode, rappelez-vous bien que vous aurez beaucoup moins d'espace disque disponible.
Calculez la taille disponible pour les fichiers racines.
Si vous construisez un système d'amorce/racine unique, vous devez arriver à faire tenir tous les blocs du noyau ainsi que tous les blocs du système racine sur un seul disque.
À l'aide de mke2fs, créez un système racine de la bonne taille sur une disquette.
Remplissez le système comme décrit précédemment.
Après cela, démontez le système et transférez-le vers un fichier sur le disque, mais sans le compresser.
Transférez le noyau sur une disquette comme décrit précédemment. Lorsque vous calculerez le mot disque mémoire, mettez le bit 14 à 0 pour indiquer que le système racine ne doit pas être chargé en mémoire. Lancez la commande rdev indiquée.
Transférez le système racine comme précédemment.
Vous pouvez prendre quelques raccourcis. Si vous construisez un système avec deux disques, vous pouvez construire le système de fichiers racine directement sur le second disque au lieu de le transférer sur le disque dur puis à nouveau sur la disquette. De même, si vous construisez un disque d'amorce/racine unique et si vous utilisez LILO, vous pouvez créer un système de fichiers unique sur toute la disquette contenant le noyau, les fichiers de LILO et les fichiers racine, avant de simplement lancer LILO comme dernière étape.
Construire un disque utilitaire est assez facile : créez simplement un système de fichiers sur une disquette formatée et copiez les fichiers dessus. Pour l'utiliser depuis un disque d'amorce, montez-le manuellement une fois le système démarré.
Les instructions précédentes indiquent qu'un disque utilitaire peut être
monté en tant que /usr
. Dans ce cas, les binaires
doivent être placés dans un répertoire /bin
du
disque utilitaire, afin d'être référencés si vous mettez
/usr/bin
dans votre chemin. Les bibliothèques
supplémentaires nécessaires aux binaires sont à placer dans
/lib
sur le disque utilitaire.
Il faut penser à plusieurs choses lorsque l'on crée un disque utilitaire :
Ne placez pas de binaires ou de bibliothèques essentiels pour le système sur le disque utilitaire, puisqu'il ne sera montable qu'une fois le système démarré ;
Vous ne pouvez pas utiliser de lecteur de disquette et de lecteur de bande sur port disquette en même temps. Ce qui veut dire que si votre lecteur de bande est sur un port disquette, vous ne pourrez pas y accéder tant que votre disque utilitaire sera monté ;
L'accès aux fichiers du disque utilitaire sera lent.
L' Annexe D, Exemple de contenu des répertoires d'un disque utilitaire montre ce que peut contenir un tel
disque. Voici quelques idées de fichiers qui peuvent vous être utiles :
programmes de diagnostic et de manipulation de disques
(format, fdisk) et systèmes de
fichiers (mke2fs, fsck,
debugfs, isofs.o
), un éditeur de
texte léger (elvis, jove), des
utilitaires de compression et archivage (gzip,
tar, cpio,
afio), de gestion de bande (mt,
ftmt, tob,
taper), de communication (ppp.o
,
slip.o
, minicom) et de gestion
de périphériques (setserial,
mknod).
Vous avez peut-être remarqué comme les disques d'amorce utilisés par les principales distributions comme Slackware, RedHat ou Debian paraissent plus sophistiqués que ce que décrit ce document. Les disques d'amorce de distribution professionnelles se basent sur les mêmes principes que ceux décrits ici, mais utilisent diverses astuces pour satisfaire aux besoins supplémentaires de leurs disques d'amorce. Tout d'abord, ils doivent pouvoir fonctionner sur une grande variété de matériel et doivent donc pouvoir interagir avec l'utilisateur et charger divers gestionnaires de périphériques. Ensuite, ils doivent pouvoir travailler avec beaucoup d'options d'installation différentes, de manière plus ou moins automatique. Enfin, les disques d'amorce des distributions combinent en général la possibilité d'installer le système avec celle de le réparer.
Certains disques d'amorce utilisent une fonctionnalité appelée
initrd (initial ramdisk, ou
disque mémoire initial). Cette fonctionnalité est
apparue aux alentours de la version 2.0.x et permet au noyau de démarrer
en deux étapes. Quand le noyau commence son démarrage, il charge une
première image de disque mémoire depuis le disque d'amorce. Ce disque
mémoire initial est un système racine contenant un programme à exécuter
avant le chargement du vrai système racine. Ce programme inspecte en
général l'environnement et/ou demande à l'utilisateur de sélectionner
diverses options de démarrage, telles que le périphérique sur lequel on
va trouver le vrai disque racine. En général, il charge des modules
supplémentaires ne faisant pas partie du noyau. Quand ce programme
initial se termine, le noyau charge la vraie image racine et continue
son démarrage normalement. Pour plus d'information sur
initrd, lisez
/usr/src/linux/Documentation/initrd.txt
et
ftp://elserv.ffm.fgan.de/pub/linux/loadlin-1.6/initrd-example.tgz.
Vous trouverez ci-dessous des résumés sur la manière dont les disques d'installation de chaque distribution semblent marcher, après étude de leurs systèmes de fichiers et/ou code source. Nous ne garantissons pas l'exactitude des informations, ni qu'elles n'ont pas changé depuis les versions indiquées.
Slackware (v.3.1) utilise un démarrage direct avec
LILO semblable à la description de la la section intitulée « Transfert du noyau avec LILO ». Le disque d'amorce de la Slackware affiche un
message de démarrage (Welcome to the Slackware Linux
bootkernel disk!) en utilisant le paramètre
message
de LILO. Ce message indique
à l'utilisateur d'entrer une ligne de paramètres de démarrage si
nécessaire. Après le démarrage, un système racine est chargé depuis une
seconde disquette. L'utilisateur lance un script de configuration
(setup) qui démarre l'installation. Au lieu
d'utiliser un noyau modulaire, Slackware fournit un certain nombre de
noyaux différents, et c'est à l'utilisateur de fournir celui qui
correspond à sa configuration matérielle.
RedHat (v.4.0) utilise aussi un démarrage avec LILO. Il charge un disque mémoire compressé sur le premier disque, qui fait tourner une version personnalisée d'init. Ce programme demande quels gestionnaires utiliser puis charge des fichiers supplémentaires depuis un autre disque si nécessaire.
Debian (v.1.3) possède probablement le groupe de disques d'installation le plus sophistiqué. Il utilise le chargeur SYSLINUX pour choisir différentes options de chargement, puis utilise une image initrd pour guider l'utilisateur dans l'installation. Il semble utiliser à la fois des versions personnalisées d'init et du shell.
Cette section a été écrite avec la contribution de Rizwan Mohammed Darwe (rizwan CHEZ clovertechnologies POINT com).
Cette section suppose que vous êtes familier avec la procédure et le fonctionnement de l'écriture de CD sous Linux. Considérez ceci comme une référence rapide pour inclure la possibilité de démarrer à partir du CD que vous allez graver. La CD-Writing-HOWTO devrait vous donner plus de détails.
À partir des plates-formes x86, plusieurs BIOS ont commencé à accepter les CD amorçables. Les rustines pour mkisofs sont basés sur le standard appelé « El Torito ». En deux mots, El Torito est une spécification qui indique le format qu'un CD doit respecter, afin de pouvoir démarrer directement sur celui-ci.
La spécification « El Torito » dit que tout lecteur de CD-ROM devrait fonctionner (SCSI ou EIDE) si le BIOS est compatible El Torito. Sauf que cela n'a été testé qu'avec des lecteurs EIDE, car aucun contrôleur SCSI testé ne semble supporter El Torito. La carte mère doit impérativement être compatible El Torito. Comment savoir si votre carte mère est compatible El Torito ? Eh bien les cartes mères compatibles offrent le choix de démarrer à partir du disque dur, de la disquette, du réseau ou du CD-ROM.
Le standard El Torito fonctionne en faisant apparaître le lecteur de CD, à travers les appels BIOS, comme un lecteur de disquettes normal. De cette façon vous mettez simplement n'importe quelle image de la taille d'une disquette (exactement 1440 ko pour une disquette de 1,44 Mo) quelque part sur le système de fichiers ISO. Dans l'en-tête du système de fichiers ISO vous placez un pointeur vers cette image. Le BIOS va alors récupérer cette image à partir du CD et agit comme si il démarrait à partir du lecteur de disquettes. Cela permet à une disquette de démarrage LILO, par exemple, d'être utilisée simplement comme si c'était une vraie disquette.
En général, les 1,44 (ou 2,88 si supportés) premiers Mo du CD-ROM
contiennent une image de la disquette créée par vous. Cette image est
traitée comme une disquette par le BIOS et démarrée
par celui-ci. (Avec comme conséquence, lors du démarrage à partir de la
disquette virtuelle, que votre lecteur original A:
(/dev/fd0
) ne sera plus accessible, mais vous
pouvez toujours essayer /dev/fd1
).
D'abord, il faut créer un fichier, disons boot.img
,
qui est l'image exacte de la disquette que vous voulez démarrer via le
CD-ROM. Ce doit être une disquette de démarrage 1,44 Mo. La commande
suivante permet de la créer :
dd if=/dev/fd0 of=boot.img bs=10k count=144
en supposant que la disquette se trouve dans le lecteur A:.
Placez cette image quelque part dans la hiérarchie qui sera la source du
système de fichiers iso9660. C'est une bonne idée de mettre tous les
fichiers relatifs au démarrage dans leur propre répertoire
(boot/
sous la racine du système de fichiers
iso9660, par exemple).
Avertissement : Votre disquette de démarrage doit charger un initial ramdisk via LILO, et pas le disque mémoire du noyau ! Ceci est du au fait que lorsque le noyau démarre, l'émulation BIOS du CD comme disquette est limitée et va échouer. LILO va charger le disque mémoire en utilisant les appels disques BIOS, et l'émulation fonctionne normalement.
La spécification El Torito requiert également la création d'un
catalogue de démarrage. Il s'agit d'un fichier de
2048 octets qui n'a pas grand intérêt à part qu'il est nécessaire.
La correction réalisée par l'auteur de mkisofs permet
la création automatique de ce catalogue de démarrage, mais vous devez
spécifier où ce catalogue doit se trouver dans la hiérarchie du système
de fichiers iso9660. En général c'est une bonne idée de le mettre au
même endroit que l'image de démarrage, et de l'appeler
boot.catalog
. La commande pour créer le système de
fichiers iso9660 dans le fichier bootcd.iso
est
alors :
mkisofs -r -b boot/boot.img -c boot/boot.catalog -o bootcd.iso .
L'option -b
précise l'image de démarrage à utiliser
(notez que le chemin est relatif à la racine du disque iso9660), et
l'option -c
est pour le fichier catalogue de démarrage.
L'option -r
va mettre les propriétaires et droits des
fichiers appropriés (voir la page de manuel de
mkisofs). Le « . » à la fin dit de prendre comme source
le répertoire courant.
Maintenant gravez le CD avec la commande habituelle et le voilà prêt à démarrer.
La première chose à faire est de récupérer une image amorçable utilisée
par le CD source. Mais vous ne pouvez pas vous contenter de monter
le CD sous Linux et d'utiliser dd pour copier les
1440 premiers kilo-octets vers une disquette ou
un fichier boot.img
. Au lieu de cela, vous devez
simplement amorcer votre système à partir du CD-ROM source.
Lorsque vous démarrez le CD Win98 vous vous retrouvez à l'invite A:, qui est en fait le disque mémoire. Et D: ou Z: où se trouvent tous les fichiers d'installation. En utilisant la commande DOS diskcopy, copiez l'image A: dans le vrai lecteur de disquettes, qui est maintenant B:. La commande suivante permet de le faire :
diskcopy A: B:
Cela fonctionne exactement comme dd. Vous pouvez
essayer de démarrer à partir de ce disque fraîchement créé pour tester
si le processus de démarrage est similaire à celui du CD source. Ensuite
faites le dd habituel de cette disquette vers un fichier
comme boot.img
et le reste sera comme d'habitude.
Q : | Je démarre depuis mes disques d'amorce/racine et rien ne se passe. Que faire ? |
R : | Voir la section précédente la section intitulée « En cas de problème, ou l'agonie de la défaite ». |
Q : | Comment fonctionne le disque d'amorce Slackware/Debian/RedHat ? |
R : | Voir la section précédente la section intitulée « La méthode des pros ». |
Q : | Comment utiliser des disquettes de haute densité (> 1440 ko) ? Comment savoir quelles densités fonctionneront avec mon lecteur de disquette ? |
R : | Voir dans la section précédente la section intitulée « Augmentez la densité du disque » les commentaires de Alain Knaff à ce sujet. C'est la réponse la plus crédible que je connaisse. |
Q : | Comment augmenter la taille de mes disques mémoire ? |
R : | Cela devrait être mieux expliqué dans le texte, mais je met une réponse ici pour l'instant. D'abord, n'essayez pas d'utiliser rdev ou ramsize pour faire cela, quoi qu'en disent leurs documentations. Le mot disque mémoire ne détermine plus la taille des disques mémoires. Ensuite, gardez à l'esprit que les disques mémoires sont actuellement dynamiques ; lorsque vous définissez la taille d'un disque mémoire vous n'allouez pas de mémoire, vous précisez juste de combien il peut grandir. N'ayez pas peur de choisir une taille inutilement trop grande (par exemple 8 ou même 16 Mo). L'espace RAM n'est pas utilisé tant que vous n'en n'avez pas besoin. Vous pouvez définir ces limites de plusieurs façons différentes :
|
Q : | Comment faire des CD-ROM amorçables ? |
R : | Voir la section précédente la section intitulée « Créer des CD-ROM amorçables ». |
Q : | Comment faire des disquettes LS-120 amorçables ? |
R : | Comme je n'ai pas de lecteur de disquettes LS-120, les informations qui suivent sont un résumé fourni par David Cinege du Linux Router Project. Le LS-120 est un lecteur de disquettes IDE. Il est compatible à la fois avec les disquettes 3,5 » et les nouvelles disquettes de 120 Mo. Depuis Linux 2.0.31, celles-ci sont complètement supportées. Pour être capable de démarrer à partir de ces disquettes, vous devez avoir un BIOS qui autorise le LS-120 à être traité comme lecteur 0 (alors que les lecteurs IDE commencent normalement à 80). Si vous n'avez pas le support du BIOS, vous pouvez acheter une petite carte IDE FloppyMAX de Promise Technologies pour combler ce manque. Le chargeur du noyau n'aime pas le LS-120, et meurt instantanément. Les disques 2m non plus ne l'aiment pas et ne démarreront pas. Les disquettes de 1,44 à 1,74 Mo fonctionnent bien. SYSLINUX fonctionne avec les disquettes de 120 Mo à partir de la version 1.32. Vous auriez intérêt à partitionner la disquette et utiliser ext2 ou minix, au lieu de SYSLINUX, sauf si vous avez besoin d'une compatibilité MS-DOS.
LILO fonctionne bien avec des disquettes de 120 Mo.
Voici un boot=/dev/hda compact disk=/dev/hda bios=0 install=/floppy/boot.b map=/floppy/map image=/floppy/linux label=Linux append="load_ramdisk=1" initrd=/floppy/root.bin ramdisk=8192 La ligne disk=/dev/hda bios=0 est la ruse pour démarrer à partir du LS-120. |
Q : | Comment faire un disque d'amorce avec un gestionnaire pour XYZ ? |
R : | Le plus simple est d'obtenir un noyau Slackware depuis le site miroir de Slackware le plus proche. Les noyaux Slackware sont des noyaux génériques contenant le plus de gestionnaires pour le plus de périphériques différents possibles. Si vous avez un contrôleur SCSI ou IDE, vous avez de bonnes chances de trouver un gestionnaire correspondant dans le noyau Slackware.
Allez dans le répertoire Vous devez ensuite vérifier le périphérique racine indiqué dans le noyau, en utilisant la commande : rdev zImage
rdev vous montrera alors le périphérique actuellement
configuré dans le noyau. Si ce n'est pas celui que vous voulez, utilisez
rdev pour le changer. Par exemple, le noyau que j'ai
essayé pointait sur rdev zImage /dev/fd0 Si vous voulez aussi savoir comment configurer un disque racine Slackware, cela dépasse le cadre de ce HOWTO, et je vous suggère donc de consulter le Guide d'installation de Linux ou de récupérer la distribution Slackware. Voir l'Annexe A, Ressources et pointeurs de ce HOWTO. |
Q : | Comment mettre à jour le noyau de ma disquette d'amorce ? |
R : | Copiez simplement le noyau sur votre disquette d'amorce à l'aide de la commande dd s'il s'agit d'une disquette d'amorce sans système de fichier, ou par la commande cp pour un disque d'amorce/racine. Reportez-vous à la la section intitulée « Démarrage » de ce HOWTO pour les détails de création d'un disque d'amorce. Le processus décrit s'applique aussi bien à la mise à jour d'un noyau sur le disque d'amorce. |
Q : | Comment mettre à jour ma disquette racine avec de nouveaux fichiers ? |
R : | Le plus simple est de recopier le système de fichiers depuis le disque racine vers le PÉRIPHÉRIQUE que vous avez utilisé (comme dans la section précédente la section intitulée « Création du système de fichiers » ). Montez ensuite le système de fichiers et modifiez-le. Vous devez vous souvenir d'où partait votre système racine et du nombre de blocs qu'il occupait : dd if=/dev/fd0 bs=1k skip=DEBUTRACINE count=BLOCS | \ gunzip > PÉRIPHÉRIQUE mount -t ext2 PÉRIPHÉRIQUE /mnt Une fois les modifications effectuées, recommencez comme précédemment (dans la la section intitulée « C'est dans la poche ») et retransférez le système racine sur le disque. Vous ne devriez pas avoir à retransférer le noyau ou à recalculer le mot disque mémoire si vous ne changez pas la position de départ du nouveau système de fichiers. |
Q : | Comment retirer LILO pour pouvoir redémarrer DOS ? |
R : | Ce n'est pas réellement un problème de disque d'amorce, mais il est souvent posé. Sous Linux, vous pouvez lancer : /sbin/lilo -u Vous pouvez aussi utiliser la commande dd pour copier la sauvegarde effectuée par LILO sur le secteur d'amorce. Reportez-vous à la documentation de LILO si vous voulez essayer. Sous DOS et Windows vous pouvez utiliser la commande DOS : FDISK /MBR MBR signifie Master Boot Record (Enregistrement d'amorce Maître), et il remplace le secteur de démarrage avec une version propre du DOS, sans modifier la table de partitions. Certains puristes n'apprécient pas cette méthode, mais même l'auteur de LILO, Werner Almesberger, le suggère. C'est facile et ça marche. |
Q : | Comment puis-je démarrer si j'ai perdu mon noyau et mon disque d'amorce ? |
R : | Si vous n'avez pas de disque d'amorce sous la main, le plus simple est d'obtenir un noyau Slackware pour votre type de contrôleur de disque (IDE ou SCSI) comme décrit précédemment dans « Comment faire un disque d'amorce avec un gestionnaire pour XYZ ? ». Vous pouvez alors démarrer votre ordinateur avec ce noyau, puis réparer les dommages éventuels.
Le noyau que vous récupérerez peut ne pas avoir comme périphérique
racine ce que vous souhaitez comme disque et partition. Par exemple, le
noyau générique SCSI de Slackware utilise Vous pouvez changer les paramètres de périphérique racine et disque mémoire du noyau même si vous n'avez que le noyau, et un autre système d'exploitation tel que DOS. rdev modifie les paramètres du noyau en changeant les valeurs à un décalage fixé dans le fichier du noyau, et vous pouvez donc faire de même si vous avez un éditeur hexadécimal disponible sous quelque système d'exploitation fonctionnant encore — par exemple, Norton Utilities Disk Editor sous DOS. Vous devez alors vérifier puis éventuellement modifier les valeurs dans le noyau, aux décalages suivants : HEX DEC DESCRIPTION 0x01F8 504 Octet de poids faible du mot disque mémoire 0x01F9 505 Octet de poids fort du mot disque mémoire 0x01FC 508 Numéro mineur du périphérique racine : voir ci-dessous 0X01FD 509 Numéro majeur du périphérique racine : voir ci-dessous L'interprétation du mot disque mémoire était décrite dans la précédente la section intitulée « Mise en place du mot disque mémoire ». Les numéros majeurs et mineurs de périphérique doivent correspondre au périphérique à partir duquel le système racine sera monté. Certaines valeurs utiles parmi lesquelles vous pouvez choisir sont : DEVICE MAJEUR MINEUR /dev/fd0 2 0 1er lecteur de disquette /dev/hda1 3 1 partition 1 sur le 1er disque IDE /dev/sda1 8 1 partition 1 sur le 1er disque SCSI /dev/sda8 8 8 partition 8 sur le 1er disque SCSI Une fois ces valeurs mises en place, vous pouvez écrire le fichier sur une disquette en utilisant soit Norton Utilities Disk Editor, soit un programme appelé rawrite.exe. Ce programme est inclus dans toutes les distributions. C'est un programme DOS qui écrit directement un fichier sur le disque, en commençant à partir du secteur d'amorce, au lieu de l'écrire dans le système de fichiers. Si vous utilisez Norton Utilities, vous devez écrire le fichier sur un disque physique en commençant au début du disque. |
Q : | Comment faire des copies supplémentaires des disquettes d'amorce/racine ? |
R : | Les supports magnétiques se détériorant avec le temps, vous devriez conserver plusieurs copies de votre disque de secours, au cas où l'original ne serait plus lisible. Le plus simple pour copier une disquette quelle qu'elle soit, y compris une disquette d'amorce ou utilitaire, est d'utiliser la commande dd pour copier le contenu de la disquette originale vers un fichier de votre disque dur, puis de réutiliser la même commande pour recopier le fichier vers une nouvelle disquette. Notez que vous n'avez pas besoin de monter la disquette, et ne devriez pas le faire, car dd utilise l'interface directe du périphérique. Pour copier l'original, entrez la commande : dd if=
où
Ne pas mettre le paramètre Pour recopier le fichier résultant sur une nouvelle disquette, insérez celle-ci et entrez la commande inverse : dd if= À noter que la discussion précédente suppose que vous n'avez qu'un seul lecteur de disquette. Si vous en avez deux du même type, vous pouvez copier les disquettes à l'aide d'une commande du type : dd if=/dev/fd0 of=/dev/fd1 |
Q : | Comment puis-je démarrer sans avoir à taper « ahaxxxx=nn,nn,nn » à chaque fois ? |
R : | Quand un périphérique disque ne peut pas être détecté automatiquement, il faut fournir au noyau une chaîne de paramètres de commande du périphérique, telle que : aha152x=0x340,11,3,1 Cette chaîne peut être fournie de différentes manières grâce à LILO :
Par exemple, une ligne de commande utilisant la chaîne ci-dessus serait : zImage aha152x=0x340,11,3,1 root=/dev/sda1 lock
Cela passerait la chaîne de paramètres pour le périphérique tout en
demandant au noyau d'utiliser Un exemple de directive APPEND peut être : APPEND = "aha152x=0x340,11,3,1" Attention, la chaîne de paramètres ne doit PAS être entourée de guillemets sur la ligne de commande, mais DOIT l'être dans la directive APPEND.
Notez aussi que pour que la chaîne de paramètres soit utilisée, le noyau
doit contenir le gestionnaire pour ce type de disque. Si ce n'est pas le
cas, personne n'écoutera la chaîne de paramètres, et vous devrez
reconstruire le noyau pour inclure le gestionnaire requis. Pour plus de
détails sur la reconstruction du noyau, rendez-vous dans
Il est fortement recommandé aux lecteurs de lire la documentation de LILO avant de faire des expériences d'installation de LILO. Une utilisation imprudente de la directive BOOT peut endommager des partitions. |
Q : | Au démarrage, j'obtiens l'erreur « A: cannot execute B ». Pourquoi ? |
R : | Il existe plusieurs utilitaires qui référencent en dur le nom d'autres programmes. Ça n'arrive pas tout le temps, mais cela peut expliquer pourquoi un exécutable peut ne pas être trouvé sur votre système même si vous l'y voyez. Vous pouvez vérifier si un programme donné est référencé en dur dans un autre en utilisant la commande strings et en passant son résultat par grep. On trouve comme exemples connus de référence en dur :
Pour corriger ces problèmes, vous pouvez soit déplacer les programmes
vers le répertoire attendu, soit changer les fichiers de configuration
(par exemple |
Q : | Mon noyau gère les disques mémoires, mais les initialise à 0 ko |
R : | Quand cela arrive, un message du noyau apparaîtra au moment du démarrage, du type : Ramdisk driver initialized : 16 ramdisks of 0K size C'est probablement parce que la taille a été fixée par les paramètres du noyau à 0 au moment du démarrage. Cela peut être dû à un paramètre oublié dans le fichier de configuration de LILO : ramdisk= 0 Certaines vieilles distributions l'incluaient dans des exemples de fichiers de configuration de LILO, et servaient à écraser les paramètres antérieurs du noyau. Si vous trouvez une telle ligne, supprimez-la. Attention, si vous essayez d'utiliser un disque mémoire dont la taille est de 0 ko, le comportement est imprévisible et peut conduire à une panique (panic) du noyau. |
Lorsque vous récupérez un paquetage, prenez toujours la dernière version, sauf si vous avez de bonnes raisons pour ne pas le faire.
Ce sont les sources des disques d'amorce des distributions. Merci d'utiliser un site miroir pour réduire la charge sur ces machines.
En plus des disques d'amorce des distributions, les images de disques de secours suivantes sont disponibles. Sauf précision contraire, elles sont disponibles dans le répertoire http://www.ibiblio.org/pub/Linux/system/recovery/!INDEX.html.
RIP est un système de démarrage/secours qui existe en plusieurs versions : une qui va sur une disquette de 1,44 Mo et une qui va sur un CD-ROM. Il supporte les grands fichiers et plusieurs programmes pour la maintenance des disques et le secours. Il supporte ext2, ext3, iso9660, msdos, ntfs, reiserfs, ufs et vfat. RIP est disponible sur http://www.tux.org/pub/people/kent-robotti/looplinux/rip/index.html ;
tomsrtbt, par Tom Oehser, est un disque d'amorce/racine unique à base de noyau 2.0, avec de nombreux programmes de support et fonctionnalités. Il support IDE, SCSI, les bandes, les adaptateurs réseaux, PCMCIA et plus encore. Environ 100 programmes utilitaires et autres outils sont inclus, pour réparer et récupérer les disques. Le paquetage contient aussi des scripts pour désassembler et reconstruire les images afin de pouvoir ajouter des compléments si nécessaire ;
rescue02, par John Comyns, est un disque de secours à base de noyau 1.3.84, qui supporte IDE, Adaptec 1542 et NCR53C7,8xx. Il est à base de binaires ELF mais contient suffisamment de commandes pour être utilisé sur n'importe quel système. Certains modules peuvent être chargés après le démarrage pour d'autres cartes SCSI. Il ne fonctionnera probablement pas sur les systèmes avec 4 Mo de RAM car il utilise un disque mémoire de 3 Mo ;
resque_disk-2.0.22, par Sergei Viznyuk, est un disque d'amorce/racine complet basé sur le noyau 2.0.22, comprenant le support pour IDE, de nombreux contrôleurs SCSI, et ELF/a.out. Il contient aussi nombre de modules et d'utilitaires pour réparer et récupérer un disque dur ;
les images de cramdisk, à base de noyau 2.0.33, disponibles pour machines à 4 et 8 Mo de mémoire. Elles contiennent l'émulation mathématique et le réseau (PPP et script dialin, NE2000, 3C509), ou le support pour lecteur ZIP sur port parallèle. Ces images de disquettes peuvent démarrer un 386 avec 4 Mo de RAM. Le support de MSDOS est inclus, ce qui fait que vous pouvez les récupérer sur le réseau vers une partition DOS.
Plusieurs paquetages de création de disques de secours existent sur www.ibiblio.org. Vous précisez à ces paquetages un ensemble de fichiers à inclure, et le logiciel automatise (à divers degrés) la création d'un disque d'amorce. Voir http://www.ibiblio.org/pub/Linux/system/recovery/!INDEX.html pour plus d'informations. Vérifiez bien les dates des fichiers : certains paquetages n'ont pas été mis à jour depuis des années et ne supportent pas la création d'un système racine compressé sur disque mémoire. À notre connaissance, Yard est le seul paquetage le permettant.
Écrit par Werner Almesberger. Excellent chargeur d'amorce, dont la documentation comprend des informations sur le contenu du secteur d'amorce et les premières étapes du processus de démarrage.
Ftp depuis ftp://tsx-11.mit.edu/pub/linux/packages/lilo/. Il est aussi disponible sur Metalab et ses miroirs.
La documentation fournie avec le noyau Linux contient une excellente
description de la manière dont fonctionne le nouveau code de disque
mémoire. Voir
/usr/src/linux/Documentation/ramdisk.txt
. C'est
écrit par Paul Gortmaker, et cela comprend une section sur la création d'un
disque mémoire compressé.
Pour plus de détails sur le processus de démarrage de Linux, voici quelques pointeurs :
Le Linux System Administrators' Guide (Guide des Administrateurs Systèmes Linux) contient une section sur le démarrage. Voir http://www.traduc.org/docs/guides/lecture/sag/ ;
La « Technical overview » (Description technique succincte) de LILO http://www.ibiblio.org/pub/Linux/system/boot/lilo/lilo-t-21.ps.gz décrit d'une manière extrêmement poussée le processus de démarrage, d'un point de vue technique et bas niveau, jusqu'au moment où le noyau est lancé ;
Le code source est le guide ultime. Ci-dessous se trouvent quelques
fichiers du noyau relatifs au processus de démarrage. Si vous avez le
code source du noyau Linux, vous pouvez les trouver sous
/usr/src/linux
sur votre machine ; sinon, Shigio
Yamaguchi <shigio CHEZ wafu POINT netgate POINT net>
a
un très sympathique navigateur hypertexte pour le noyau à http://www.tamacom.com/tour/linux/index.html. Voici
quelques fichiers correspondants :
Contient le code assembleur pour le secteur d'amorce.
Contient le code pour décompresser le noyau.
Répertoire contenant le code d'initialisation du noyau. setup.c contient le mot disque mémoire.
Contient le gestionnaire de disque mémoire. Les procédures rd_load et rd_load_image chargent des blocs depuis un périphérique vers un disque mémoire. La procédure identify_ramdisk_image détermine le type de système de fichiers trouvé, et s'il est compressé.
Les questions sur ces erreurs sont posées si souvent sur Usenet que nous les incluons ici en tant que service public. Ce résumé est extrait de la Documentation Utilisateur de LILO de Werner Almesberger, disponible sur http://www.ibiblio.org/pub/Linux/system/boot/lilo/lilo-u-21.ps.gz.
Quand LILO se charge, il affiche le mot LILO. Chaque lettre est imprimée avant ou après l'exécution d'une action spécifique. Si LILO échoue à un moment donné, les lettres affichées jusque là peuvent être utilisées pour identifier le problème.
Aucun morceau de LILO n'a été chargé. Soit LILO n'est pas installé, soit la partition sur laquelle son secteur d'amorce se trouve n'est pas active.
Le premier morceau du chargeur d'amorce a été chargé et démarré, mais il ne peut charger le second morceau. Les codes d'erreur à deux chiffres indiquent le type de problème. (Voir également la section « Codes d'erreur disque ».) Ce cas indique en général une panne de périphérique ou une incohérence de géométrie (c'est à dire de mauvais paramètres disques).
Le premier morceau du chargeur d'amorce a pu charger le second morceau, mais n'a pas réussi à l'exécuter. Cela peut être causé par une incohérence de géométrie ou par le déplacement de /boot/boot.b sans lancer l'installateur de carte.
Le second morceau du chargeur d'amorce a été démarré, mais il ne trouve pas la table de descripteurs dans le fichier carte. C'est en général dû à une panne de périphérique ou une incohérence de géométrie.
Le second morceau du chargeur d'amorce a été chargé à un adresse
incorrecte. C'est en général causé par une subtile incohérence de
géométrie, ou par le déplacement de /boot/boot.b
sans lancer l'installateur de carte.
La table de descripteurs est corrompue. Cela peut être dû à une
incohérence de géométrie ou au déplacement de
/boot/map
sans lancer l'installateur.
Tous les éléments de LILO ont été correctement chargés.
Si le BIOS signale une erreur lorsque LILO essaye de charger une image d'amorce, le code d'erreur correspondant est affiché. Ces codes vont de 0x00 à 0xbb. Reportez-vous au Guide Utilisateur de LILO pour leur explication.
Voici le contenu d'un exemple de système racine et d'une disquette utilitaire.
/: drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 bin drwx--x--x 2 root root 4096 Nov 1 15:39 dev drwx--x--x 3 root root 1024 Nov 1 15:39 etc drwx--x--x 4 root root 1024 Nov 1 15:39 lib drwx--x--x 5 root root 1024 Nov 1 15:39 mnt drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 proc drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 root drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 sbin drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 tmp drwx--x--x 7 root root 1024 Nov 1 15:39 usr drwx--x--x 5 root root 1024 Nov 1 15:39 var /bin: -rwx--x--x 1 root root 62660 Nov 1 15:39 ash -rwx--x--x 1 root root 9032 Nov 1 15:39 cat -rwx--x--x 1 root root 10276 Nov 1 15:39 chmod -rwx--x--x 1 root root 9592 Nov 1 15:39 chown -rwx--x--x 1 root root 23124 Nov 1 15:39 cp -rwx--x--x 1 root root 23028 Nov 1 15:39 date -rwx--x--x 1 root root 14052 Nov 1 15:39 dd -rwx--x--x 1 root root 14144 Nov 1 15:39 df -rwx--x--x 1 root root 69444 Nov 1 15:39 egrep -rwx--x--x 1 root root 395 Nov 1 15:39 false -rwx--x--x 1 root root 69444 Nov 1 15:39 fgrep -rwx--x--x 1 root root 69444 Nov 1 15:39 grep -rwx--x--x 3 root root 45436 Nov 1 15:39 gunzip -rwx--x--x 3 root root 45436 Nov 1 15:39 gzip -rwx--x--x 1 root root 8008 Nov 1 15:39 hostname -rwx--x--x 1 root root 12736 Nov 1 15:39 ln -rws--x--x 1 root root 15284 Nov 1 15:39 login -rwx--x--x 1 root root 29308 Nov 1 15:39 ls -rwx--x--x 1 root root 8268 Nov 1 15:39 mkdir -rwx--x--x 1 root root 8920 Nov 1 15:39 mknod -rwx--x--x 1 root root 24836 Nov 1 15:39 more -rws--x--x 1 root root 37640 Nov 1 15:39 mount -rwx--x--x 1 root root 12240 Nov 1 15:39 mt -rwx--x--x 1 root root 12932 Nov 1 15:39 mv -r-x--x--x 1 root root 12324 Nov 1 15:39 ps -rwx--x--x 1 root root 5388 Nov 1 15:39 pwd -rwx--x--x 1 root root 10092 Nov 1 15:39 rm lrwxrwxrwx 1 root root 3 Nov 1 15:39 sh -> ash -rwx--x--x 1 root root 25296 Nov 1 15:39 stty -rws--x--x 1 root root 12648 Nov 1 15:39 su -rwx--x--x 1 root root 4444 Nov 1 15:39 sync -rwx--x--x 1 root root 19712 Nov 1 15:39 touch -rwx--x--x 1 root root 395 Nov 1 15:39 true -rws--x--x 1 root root 19084 Nov 1 15:39 umount -rwx--x--x 1 root root 5368 Nov 1 15:39 uname -rwx--x--x 3 root root 45436 Nov 1 15:39 zcat /dev: lrwxrwxrwx 1 root root 6 Nov 1 15:39 cdrom -> cdu31a brw-rw-r-- 1 root root 15, 0 May 5 1998 cdu31a crw------- 1 root root 4, 0 Nov 1 15:29 console crw-rw-rw- 1 root uucp 5, 64 Sep 9 19:46 cua0 crw-rw-rw- 1 root uucp 5, 65 May 5 1998 cua1 crw-rw-rw- 1 root uucp 5, 66 May 5 1998 cua2 crw-rw-rw- 1 root uucp 5, 67 May 5 1998 cua3 brw-rw---- 1 root floppy 2, 0 Aug 8 13:54 fd0 brw-rw---- 1 root floppy 2, 36 Aug 8 13:54 fd0CompaQ brw-rw---- 1 root floppy 2, 84 Aug 8 13:55 fd0D1040 brw-rw---- 1 root floppy 2, 88 Aug 8 13:55 fd0D1120 brw-rw---- 1 root floppy 2, 12 Aug 8 13:54 fd0D360 brw-rw---- 1 root floppy 2, 16 Aug 8 13:54 fd0D720 brw-rw---- 1 root floppy 2, 120 Aug 8 13:55 fd0D800 brw-rw---- 1 root floppy 2, 32 Aug 8 13:54 fd0E2880 brw-rw---- 1 root floppy 2, 104 Aug 8 13:55 fd0E3200 brw-rw---- 1 root floppy 2, 108 Aug 8 13:55 fd0E3520 brw-rw---- 1 root floppy 2, 112 Aug 8 13:55 fd0E3840 brw-rw---- 1 root floppy 2, 28 Aug 8 13:54 fd0H1440 brw-rw---- 1 root floppy 2, 124 Aug 8 13:55 fd0H1600 brw-rw---- 1 root floppy 2, 44 Aug 8 13:55 fd0H1680 brw-rw---- 1 root floppy 2, 60 Aug 8 13:55 fd0H1722 brw-rw---- 1 root floppy 2, 76 Aug 8 13:55 fd0H1743 brw-rw---- 1 root floppy 2, 96 Aug 8 13:55 fd0H1760 brw-rw---- 1 root floppy 2, 116 Aug 8 13:55 fd0H1840 brw-rw---- 1 root floppy 2, 100 Aug 8 13:55 fd0H1920 lrwxrwxrwx 1 root root 7 Nov 1 15:39 fd0H360 -> fd0D360 lrwxrwxrwx 1 root root 7 Nov 1 15:39 fd0H720 -> fd0D720 brw-rw---- 1 root floppy 2, 52 Aug 8 13:55 fd0H820 brw-rw---- 1 root floppy 2, 68 Aug 8 13:55 fd0H830 brw-rw---- 1 root floppy 2, 4 Aug 8 13:54 fd0d360 brw-rw---- 1 root floppy 2, 8 Aug 8 13:54 fd0h1200 brw-rw---- 1 root floppy 2, 40 Aug 8 13:54 fd0h1440 brw-rw---- 1 root floppy 2, 56 Aug 8 13:55 fd0h1476 brw-rw---- 1 root floppy 2, 72 Aug 8 13:55 fd0h1494 brw-rw---- 1 root floppy 2, 92 Aug 8 13:55 fd0h1600 brw-rw---- 1 root floppy 2, 20 Aug 8 13:54 fd0h360 brw-rw---- 1 root floppy 2, 48 Aug 8 13:55 fd0h410 brw-rw---- 1 root floppy 2, 64 Aug 8 13:55 fd0h420 brw-rw---- 1 root floppy 2, 24 Aug 8 13:54 fd0h720 brw-rw---- 1 root floppy 2, 80 Aug 8 13:55 fd0h880 brw-rw---- 1 root disk 3, 0 May 5 1998 hda brw-rw---- 1 root disk 3, 1 May 5 1998 hda1 brw-rw---- 1 root disk 3, 2 May 5 1998 hda2 brw-rw---- 1 root disk 3, 3 May 5 1998 hda3 brw-rw---- 1 root disk 3, 4 May 5 1998 hda4 brw-rw---- 1 root disk 3, 5 May 5 1998 hda5 brw-rw---- 1 root disk 3, 6 May 5 1998 hda6 brw-rw---- 1 root disk 3, 64 May 5 1998 hdb brw-rw---- 1 root disk 3, 65 May 5 1998 hdb1 brw-rw---- 1 root disk 3, 66 May 5 1998 hdb2 brw-rw---- 1 root disk 3, 67 May 5 1998 hdb3 brw-rw---- 1 root disk 3, 68 May 5 1998 hdb4 brw-rw---- 1 root disk 3, 69 May 5 1998 hdb5 brw-rw---- 1 root disk 3, 70 May 5 1998 hdb6 crw-r----- 1 root kmem 1, 2 May 5 1998 kmem crw-r----- 1 root kmem 1, 1 May 5 1998 mem lrwxrwxrwx 1 root root 12 Nov 1 15:39 modem -> ttyS1 lrwxrwxrwx 1 root root 12 Nov 1 15:39 mouse -> psaux crw-rw-rw- 1 root root 1, 3 May 5 1998 null crwxrwxrwx 1 root root 10, 1 Oct 5 20:22 psaux brw-r----- 1 root disk 1, 1 May 5 1998 ram brw-rw---- 1 root disk 1, 0 May 5 1998 ram0 brw-rw---- 1 root disk 1, 1 May 5 1998 ram1 brw-rw---- 1 root disk 1, 2 May 5 1998 ram2 brw-rw---- 1 root disk 1, 3 May 5 1998 ram3 brw-rw---- 1 root disk 1, 4 May 5 1998 ram4 brw-rw---- 1 root disk 1, 5 May 5 1998 ram5 brw-rw---- 1 root disk 1, 6 May 5 1998 ram6 brw-rw---- 1 root disk 1, 7 May 5 1998 ram7 brw-rw---- 1 root disk 1, 8 May 5 1998 ram8 brw-rw---- 1 root disk 1, 9 May 5 1998 ram9 lrwxrwxrwx 1 root root 4 Nov 1 15:39 ramdisk -> ram0 *** Je n'ai inclus de périphériques que pour les partitions IDE que *** j'utilise. Si vous utilisez du SCSI, prenez les périphériques *** /dev/sdXX à la place. crw------- 1 root root 4, 0 May 5 1998 tty0 crw-w----- 1 root tty 4, 1 Nov 1 15:39 tty1 crw------- 1 root root 4, 2 Nov 1 15:29 tty2 crw------- 1 root root 4, 3 Nov 1 15:29 tty3 crw------- 1 root root 4, 4 Nov 1 15:29 tty4 crw------- 1 root root 4, 5 Nov 1 15:29 tty5 crw------- 1 root root 4, 6 Nov 1 15:29 tty6 crw------- 1 root root 4, 7 May 5 1998 tty7 crw------- 1 root tty 4, 8 May 5 1998 tty8 crw------- 1 root tty 4, 9 May 8 12:57 tty9 crw-rw-rw- 1 root root 4, 65 Nov 1 12:17 ttyS1 crw-rw-rw- 1 root root 1, 5 May 5 1998 zero /etc: -rw------- 1 root root 164 Nov 1 15:39 conf.modules -rw------- 1 root root 668 Nov 1 15:39 fstab -rw------- 1 root root 71 Nov 1 15:39 gettydefs -rw------- 1 root root 389 Nov 1 15:39 group -rw------- 1 root root 413 Nov 1 15:39 inittab -rw------- 1 root root 65 Nov 1 15:39 issue -rw-r--r-- 1 root root 746 Nov 1 15:39 ld.so.cache -rw------- 1 root root 32 Nov 1 15:39 motd -rw------- 1 root root 949 Nov 1 15:39 nsswitch.conf drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 pam.d -rw------- 1 root root 139 Nov 1 15:39 passwd -rw------- 1 root root 516 Nov 1 15:39 profile -rwx--x--x 1 root root 387 Nov 1 15:39 rc -rw------- 1 root root 55 Nov 1 15:39 shells -rw------- 1 root root 774 Nov 1 15:39 termcap -rw------- 1 root root 78 Nov 1 15:39 ttytype lrwxrwxrwx 1 root root 15 Nov 1 15:39 utmp -> ../var/run/utmp lrwxrwxrwx 1 root root 15 Nov 1 15:39 wtmp -> ../var/log/wtmp /etc/pam.d: -rw------- 1 root root 356 Nov 1 15:39 other /lib: -rwxr-xr-x 1 root root 45415 Nov 1 15:39 ld-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 11 Nov 1 15:39 ld-linux.so.2 -> ld-2.0.7.so -rwxr-xr-x 1 root root 731548 Nov 1 15:39 libc-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 13 Nov 1 15:39 libc.so.6 -> libc-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 17 Nov 1 15:39 libcom_err.so.2 -> libcom_err.so.2.0 -rwxr-xr-x 1 root root 6209 Nov 1 15:39 libcom_err.so.2.0 -rwxr-xr-x 1 root root 153881 Nov 1 15:39 libcrypt-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 17 Nov 1 15:39 libcrypt.so.1 -> libcrypt-2.0.7.so -rwxr-xr-x 1 root root 12962 Nov 1 15:39 libdl-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 14 Nov 1 15:39 libdl.so.2 -> libdl-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 16 Nov 1 15:39 libext2fs.so.2 -> libext2fs.so.2.4 -rwxr-xr-x 1 root root 81382 Nov 1 15:39 libext2fs.so.2.4 -rwxr-xr-x 1 root root 25222 Nov 1 15:39 libnsl-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 15 Nov 1 15:39 libnsl.so.1 -> libnsl-2.0.7.so -rwx--x--x 1 root root 178336 Nov 1 15:39 libnss_files-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 21 Nov 1 15:39 libnss_files.so.1 -> libnss_files-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 14 Nov 1 15:39 libpam.so.0 -> libpam.so.0.64 -rwxr-xr-x 1 root root 26906 Nov 1 15:39 libpam.so.0.64 lrwxrwxrwx 1 root root 19 Nov 1 15:39 libpam_misc.so.0 -> libpam_misc.so.0.64 -rwxr-xr-x 1 root root 7086 Nov 1 15:39 libpam_misc.so.0.64 -r-xr-xr-x 1 root root 35615 Nov 1 15:39 libproc.so.1.2.6 lrwxrwxrwx 1 root root 15 Nov 1 15:39 libpwdb.so.0 -> libpwdb.so.0.54 -rw-r-r--- 1 root root 121899 Nov 1 15:39 libpwdb.so.0.54 lrwxrwxrwx 1 root root 19 Nov 1 15:39 libtermcap.so.2 -> libtermcap.so.2.0.8 -rwxr-xr-x 1 root root 12041 Nov 1 15:39 libtermcap.so.2.0.8 -rwxr-xr-x 1 root root 12874 Nov 1 15:39 libutil-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 16 Nov 1 15:39 libutil.so.1 -> libutil-2.0.7.so lrwxrwxrwx 1 root root 14 Nov 1 15:39 libuuid.so.1 -> libuuid.so.1.1 -rwxr-xr-x 1 root root 8039 Nov 1 15:39 libuuid.so.1.1 drwx--x--x 3 root root 1024 Nov 1 15:39 modules drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 security /lib/modules: drwx--x--x 4 root root 1024 Nov 1 15:39 2.0.35 /lib/modules/2.0.35: drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 block drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 cdrom /lib/modules/2.0.35/block: drwx------ 1 root root 7156 Nov 1 15:39 loop.o /lib/modules/2.0.35/cdrom: drwx------ 1 root root 24108 Nov 1 15:39 cdu31a.o /lib/security: -rwx--x--x 1 root root 8771 Nov 1 15:39 pam_permit.so *** Répertoires bases pour les montages /mnt: drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 cdrom drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 floppy /proc: /root: -rw------- 1 root root 176 Nov 1 15:39 .bashrc -rw------- 1 root root 182 Nov 1 15:39 .cshrc -rwx--x--x 1 root root 455 Nov 1 15:39 .profile -rw------- 1 root root 4014 Nov 1 15:39 .tcshrc /sbin: -rwx--x--x 1 root root 23976 Nov 1 15:39 depmod -rwx--x--x 2 root root 274600 Nov 1 15:39 e2fsck -rwx--x--x 1 root root 41268 Nov 1 15:39 fdisk -rwx--x--x 1 root root 9396 Nov 1 15:39 fsck -rwx--x--x 2 root root 274600 Nov 1 15:39 fsck.ext2 -rwx--x--x 1 root root 29556 Nov 1 15:39 getty -rwx--x--x 1 root root 6620 Nov 1 15:39 halt -rwx--x--x 1 root root 23116 Nov 1 15:39 init -rwx--x--x 1 root root 25612 Nov 1 15:39 insmod -rwx--x--x 1 root root 10368 Nov 1 15:39 kerneld -rwx--x--x 1 root root 110400 Nov 1 15:39 ldconfig -rwx--x--x 1 root root 6108 Nov 1 15:39 lsmod -rwx--x--x 2 root root 17400 Nov 1 15:39 mke2fs -rwx--x--x 1 root root 4072 Nov 1 15:39 mkfs -rwx--x--x 2 root root 17400 Nov 1 15:39 mkfs.ext2 -rwx--x--x 1 root root 5664 Nov 1 15:39 mkswap -rwx--x--x 1 root root 22032 Nov 1 15:39 modprobe lrwxrwxrwx 1 root root 4 Nov 1 15:39 reboot -> halt -rwx--x--x 1 root root 7492 Nov 1 15:39 rmmod -rwx--x--x 1 root root 12932 Nov 1 15:39 shutdown lrwxrwxrwx 1 root root 6 Nov 1 15:39 swapoff -> swapon -rwx--x--x 1 root root 5124 Nov 1 15:39 swapon lrwxrwxrwx 1 root root 4 Nov 1 15:39 telinit -> init -rwx--x--x 1 root root 6944 Nov 1 15:39 update /tmp: /usr: drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 bin drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 lib drwx--x--x 3 root root 1024 Nov 1 15:39 man drwx--x--x 2 root root 1024 Nov 1 15:39 sbin drwx--x--x 3 root root 1024 Nov 1 15:39 share lrwxrwxrwx 1 root root 10 Nov 1 15:39 tmp -> ../var/tmp /usr/bin: -rwx--x--x 1 root root 37164 Nov 1 15:39 afio -rwx--x--x 1 root root 5044 Nov 1 15:39 chroot -rwx--x--x 1 root root 10656 Nov 1 15:39 cut -rwx--x--x 1 root root 63652 Nov 1 15:39 diff -rwx--x--x 1 root root 12972 Nov 1 15:39 du -rwx--x--x 1 root root 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[1] La structure de répertoires présentée ici concerne une disquette racine seule. Les vrais systèmes Linux obéissent à un ensemble de règles bien plus complexes et contrôlées, appelé le Filesystem Hierarchy Standard, pour déterminer où les fichiers doivent aller.